carte vitaleAvenir de la Sécurité Sociale
EXIGEONS D'AUTRES CHOIX

Au sortir de la deuxième guerre mondiale, avec le programme du Conseil national de la résistance, avec le ministre communiste Ambroise CROIZAT, le peuple français a instauré, le 4 octobre 1945 la Sécurité Sociale. Depuis cette époque, le financement de la Sécurité Sociale est assuré par des cotisations prises sur la production des richesses. Ces cotisations sociales ne sont pas des charges, mais ne sont qu'une part du salaire partagé, mutualisé. C'est la solidarité.

Depuis, certains patrons, Medef en tête, tentent de la casser. Ils trouvent dans l'engrenage de la politique d'austérité et de chômage, l'enfumage parfait pour justifier toutes les régressions en matière de santé publique et d'accès aux soins (déremboursement, forfait hospitalier, délai de carence, dépassements d'honoraires...). Il en va de même pour la branche famille (diminution des congés parentaux, essentiellement pris par les femmes, modification de la prime de naissance, tentative de diminution des prestations sur critères de ressources...).

C'est une absurdité et une méconnaissance grave de la vie des familles, et de l'augmentation de leurs difficultés. C'est la mise en cause du principe d'universalité.
C'est la même chose concernant le droit à la retraite. Les dernières mesures du gouvernement annoncent l'augmentation de la CSG pour les retraité(e)s. Plus de 460 000 retraites sont concernées.

L'hôpital public est mis en cause, la santé est considérée comme une marchandise, qui doit être rentable pour les actionnaires ; c'est déjà le cas dans l'industrie pharmaceutique et médicale.

Le « déficit de la Sécu » est le résultat de choix politiques délibérés et organisés. L'objectif est bien d'accentuer les difficultés financières de la Sécurité Sociale tout en diminuant ses prestations, pour que les compagnies d'assurance se présentent comme repreneurs, pour le plus grand bien des marchés financiers.
Aujourd'hui, au XXIe siècle, la modernité serait-elle, pour tout être humain d'être dans la précarité sanitaire et sociale ?
Les communistes proposent des mesures pour sauver la Sécu !

Il est urgent de mettre fin à cette politique dévastatrice pour l'avenir de la France, pour l'emploi, pour la démographie. Une autre politique est indispensable. Il faut un plan d'urgence de redressement national.
Le rapport de la Cour des comptes sur la Sécurité Sociale révèle qu'il y a entre 20,1 et 24,9 milliards d'euros de fraude aux cotisations des patrons qui ne paient pas ce qu'ils devraient payer aux organismes sociaux et en toute impunité.
La fraude organisée dépasse le montant du déficit de la Sécurité Sociale. Ce serait une mesure de progrès social que de faire respecter la loi. Dans l'attente d'une vraie justice fiscale, il est possible de mettre à contribution les énormes revenus financiers à hauteur des salaires, cela dégagerait plus de 70 milliards pour le compte de la dépense sociale.

Il est socialement utile de mettre fin aux exonérations de cotisations.
Rembourser les médicaments, l'appareillage dentaire, l'acoustique, l'optique, avec l'objectif d'atteindre les 100 %.

Ces propositions ne sont pas un retour nostalgique au passé qui serait utopique. Elles répondent aux besoins actuels de la société et prennent en compte les moyens existants et disponibles.

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