Depuis avril 2014, nous assistons à la mise en place d'une politique d'austérité dans notre ville. Elle se caractérise par la préférence donnée aux gens aisés et le mépris pour les autres catégories de la population.

  1. L'application de la réforme scolaire avec la suppression de la gratuité des activités périscolaires dans les écoles primaires ? : nous avons dit le mal que nous pensons de cette réforme mise en oeuvre par le pouvoir social libéral. Elle instaure un système à deux vitesses dans le public et favorise le privé qui en est dispensé.
    Le nombre d'enfants mangeant à la cantine dans notre ville puis scolarisés le vendredi après midi a été
    divisé par deux passant de plus de 4000 à un peu plus de 2000  ! Cela s'appelle un échec retentissant !
  2. La suppression du colis de Noël aux territoriaux retraités de la ville et des anciens pompiers sous prétexte de l'illégalité de la mesure?. Ces personnes, la plupart modestes, se voient privées d'un revenu complémentaire sur lequel elles pouvaient compter depuis des lustres ! Si c'est cela la charité chrétienne chère à certains nouveaux élus, il faudra qu'ils nous l'expliquent ! Et pourquoi ce qui avait été imposé par des maires comme Edmond GARCIN, Jean TARDITO et Daniel FONTAINE pendant des décennies deviendrait maintenant illégal ? Cherchez l'erreur !
    Ces maires ne se laissaient pas impressionner par les bureaucrates de la Cour régionale des Comptes. Ils défendaient leurs administrés et savaient imposer leurs points de vue, eux. A propos, nous nous ne souvenons pas d'interventions en conseil municipal de l'opposition de droite ou d'extrême droite de l'époque sur ce sujet. Etaient-ils moins épris des lois que maintenant ? Ou peut-être pas assez courageux..
  3. La liberté d'expression ? : le festival des arts singuliers n'a pas eu lieu, l'expression des groupes de l'opposition municipale minorée en volume dans l'AJJ  par rapport à ceux des groupes de la majorité UMP UDI ; il nous avait semblé entendre pourtant que M. GAZAY serait le maire de tous les Aubagnais. Oui, mais c'était avant les élections...
  4. C'est bien connu, il y a trop de logements sociaux à Aubagne (et peut-être pas assez de SDF)... Mais alors que le pouvoir d'achat régresse, que la précarité et le chômage explosent en raison de la politique d'austérité menée (dans la continuité de celle de Sarkozy) par le couple Hollande-Valls, la nouvelle majorité municipale ne veut plus construire de logements sociaux à Aubagne. Certains lotissements comme celui prévu aux Gargues seront donc réservés aux gens aisés.
  5. Diminution de la délinquance depuis l'avénement de la Droite à Aubagne ? C'est une fable colportée récemment par La Provence, relais local de la politique de Gérard GAZAY. Cela ne mérite même pas de réponse, tout le monde sait que celle-ci ne peut qu'augmenter en raison des politiques suivies aussi bien au National qu'au Local. Diminution des effectifs dans les services publics y compris la police, arrêt de travaux comme ceux du tram qui auraient pu permettre l'embauche de nombreux jeunes. Et ce n'est pas l'installation de coûteuses caméras qui changeront la donne car les délinquants savent dissimuler leurs visages ( casques intégraux, cagoules, etc.) . Les cambriolages des villas et appartements devenant difficiles en raison des alarmes et autres dispositifs de protection mis en place par les particuliers, ce sont les attaques en pleine rue de personnes ou de jeunes qui sont en vogue actuellement. La méthode Coué et la presse aux ordres de la Finance ne suffiront pas à cacher à nos concitoyens la triste réalité de la délinquance.

A Aubagne comme dans le pays, la politique d'austérité suivie nous amène dans le mur. Les médias officiels le savent : dans l'audiovisuel ils font la part belle dans leurs débats "bidon" aux partis dits de "gouvernement" et ils veulent nous faire croire que l'alternative, c'est la Droite Extrême. Mais seul un rassemblement autour du Front de Gauche pour une politique de relance est à même de nous sortir de là. Les communistes d'Aubagne feront le maximum pour convaincre leurs concitoyens qu'une autre politique est possible ici et dans le pays.

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