Qui peut se loger à 420000 euros pour un F 4 de 90 m2 et 120000 euros pour un studio avec vis-à-vis ?

Dans les quartiers des Creissauds, du centre ville, promenade Pierre BLANCARD, aux Solans, les promoteurs sont à la recherche d’opérations financières juteuses utilisant le moindre m2 à rentabiliser.

Ces projets de construction font fi de la protection de l’environnement, du périmètre protégé de 500 mètres autour des monuments historiques en centre ville ( Pénitents, tour de l’Observance).

Ils contredisent même le plan local de l’urbanisme, qui, dans son rapport de présentation stipule : « qu’il faut renforcer la nature en ville , c’est–à-dire jusque dans les espaces privatifs pour rafraîchir la vieille ville, face au réchauffement climatique et préserver la biodiversité. »

Les habitants, qui ne sont pas concertés, voient leurs conditions de vie se dégrader. Des riverains se mobilisent contre ces projets immobiliers qui conduisent à une urbanisation anarchique portant atteinte au cachet provençal de la ville, aggravant les difficultés de circulation, le stationnement et le ruissellement des eaux.

Le maire doit utiliser son droit de préemption pour créer :

  • des logements accessibles respectant le cadre de vie
  • des parcs, des jardins, des crèches , des centres de loisirs pour les enfants des écoles.

« Ce qui est négatif dans la spéculation immobilière, ce n’est pas seulement la destruction d’une ville et l’aspect chaotique qu’elle prend, c’est aussi la destruction d’une culture au profit d’une autre où l’Homme n’a plus de place. » disait Francesco ROSI, cinéaste italien.

 Extrait d'Expression Communiste N° 3, le bulletin de la section d'Aubagne du PCF, tiré sur papier et paraissant dans Facebook