Intervention de Jean Jacques CANDELIER député Front de Gauche du Nord :
" Après les déclarations à l’emporte-pièce, les volte-face et l’attentisme, le film sur de possibles frappes françaises sur la Syrie a assez duré. Le sujet est grave. À défaut de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, toute frappe sur la Syrie est illégale.
Il serait inconcevable que le débat de ce mercredi ne débouche pas sur un vote de la Représentation nationale, conformément à l’article 50-1 de notre Constitution (« Devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative ou à la demande d’un groupe parlementaire au sens de l’article 51-1, faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité »).
Alors qu’aux États-Unis et en Grande Bretagne, les Parlements sont appelés à voter, en France, cet exercice démocratique élémentaire n’aurait pas lieu.
Pourtant, il n’y a point besoin de changer la Constitution, c’est une question de volonté. N’est-ce pas François HOLLANDE qui réclamait, en 2008, un vote de l’Assemblée nationale sur l’envoi de troupes supplémentaires françaises en Afghanistan ? ( /...)
En l’absence d’un vote de la Représentation nationale donnant mandat à l’exécutif, je ne vois pas la nécessité d’assister à un débat non décisionnel, dont les tenants et aboutissants semblent entièrement suspendus à la décision américaine."
Fin de citation.
La France patrie des droits de l'homme n'a pas vocation à être gendarme du monde et à être à la remorque du gouvernement des Etats-Unis.
Les Aubagnais rassemblés devant la préfecture des BdR jeudi dernier l'ont fait savoir en même temps que les autres citoyens de l'agglomération marseillaise.
Selon les mots de Pierre DHARREVILLE secrétaire fédéral du PCF 13:
"Une guerre, prenant le risque d'un embrasement beaucoup plus vaste, ne saurait conduire qu'à de nouveaux désastres. Le peuple syrien ne saurait plus longtemps être la victime et parfois l'instrument d'affrontements néoimpérialistes.
Chaque atteinte portée au droit international l'affaiblit. Seuls le dialogue et la paix peuvent chasser la guerre. Or la tonalité de la position de la France a de quoi inquiéter, alors qu'elle est en mesure de jouer un rôle positif déterminant.
Ce sont des initiatives politiques fortes qui doivent être prises pour sortir de cette situation insupportable, et faire cesser l'horreur qui est le quotidien du peuple syrien.
C’est l’argument principal du gouvernement pour justifier l’augmentation de la durée de cotisation. Mais si l’espérance de vie a augmenté, c’est grâce à la réduction du temps de travail et à la possibilité pour tous- toutes d’avoir une retraite avant d’être usé par le travail; Progrès social permis par le partage de la richesse produite.
Aujourd’hui, « l’espérance de vie en bonne santé » diminue. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans !
La retraite par répartition, c’est aussi la solidarité entre générations : les cotisations des actifs financent les pensions des retraités. Cette solidarité est largement à notre portée ! Un salarié d’aujourd’hui travaille 2 fois moins, mais produit 16 fois plus que celui du début du 19° siècle. Avec l’augmentation de la productivité, un même nombre d’actifs peut donc financer les pensions d’un nombre croissant d’inactifs, sans augmenter le temps de travail.
Il y a plus de retraités ? Il est normal de financer leurs retraites et de leur dédier une part plus importante de la richesse produite.
Allonger encore la durée de cotisation ?
C’est programmer la baisse des pensions des futurs retraités.
C’est maintenir des salariés plus âgés en activité alors qu’un jeune sur quatre est au chômage.
Qui va payer ?
Ces réformes appauvrissent l’ensemble des retraités actuels ou à venir, et en particulier
Les femmes aux carrières incomplètes (temps partiel subi, précarité).
Les chômeurs et précaires ;
Les jeunes (en moyenne, ils décrochent leur premier emploi à 23 ans).
De l’argent, il y en a, on peut faire autrement !
Ce sont les politiques d’austérité, de réduction des dépenses publiques et de baisse du « coût du travail » (salaires, cotisations patronales) menées partout en Europe qui créent la récession, la destruction de millions d’emplois et la diminution des cotisations sociales.
Chaque année sur l’ensemble de la richesse nationale 170 milliards sont soustraits aux salaires et pensions au profit des dividendes. 230 milliards de dividendes ont été distribués en 2012 !
Pour augmenter le volume des cotisations sociales et financer les retraites, il faut relancer l’emploi en réduisant le temps de travail, en augmentant les salaires et les minima sociaux, avec une politique audacieused’investissement sociale et écologique.
Une journée de mobilisation se prépare pour le 10 septembre !
Les communistes aubagnais appellent à y participer afin de rappeler au gouvernement qu’il n’a pas été mis en place pour que le MEDEF lui dicte ses revendications, que nous voulons le droit à la retraite pour toutes et pour tous à 60 ans à taux plein. Que nous voulons un nouvel élan démocratique et non pas ce monstre de métropoleque l’on veut nous imposer par en-haut. Et qu’au lieu de parler du coût du travail, il faudrait plutôt parler du coût du capital : l’enrichissement des plus riches se fait aux dépens des plus pauvres.
Pour préparer la mobilisation, nous vous appelons à participer à l’assemblée des collectifs Front de Gauche de l’Est du département le mercredi 4 septembre à partir de 18 h à l’Espace des Libertés( nouvelle salle des fêtes d’Aubagne)
Ci-dessous l'article de la Marseillaise du vendredi 9 août 2013 page 7 signé par C.E.D.
Début de citation :
"Aubagne. Pas de hausse de la fiscalité locale pour 2013 déclare le Maire.
S’il a été question d’une éventuelle augmentation des impôts locaux après le pointage du budget 2013 par la Chambre régionale des comptes, la polémique est loin de s’être interrompue après la validation du plan de redressement par cette juridiction.
Heureux de pouvoir rassurer les Aubagnais, Daniel FONTAINE a également tenu à préciser certains points lors de la conférence de presse organisée mardi soir (6 août).
« Il est faux de croire qu’à Aubagne les impôts sont plus élevés qu’ailleurs. » a souligné Olivier BOSCH, adjoint aux finances de la Ville. En effet, en ce qui concerne la taxe d’habitation, en 2012, la Ville ne fait pas office de mauvaise élève et se place dans la moyenne avec un taux de 21.68%, en dessous de la Ciotat (25.52%) et d’Istres (28.46%) quand on sait que la moyenne nationale est de 23.83%, un taux bien supérieur à celui de Marignane par exemple qui enregistre une taxe locative d’à peine 13.45%. Les chiffres de la taxe d’habitation vont dans le sens des propos de l’adjoint, ils y vont également pour ce qui est de la taxe foncière, où Aubagne se situe dans la moyenne du département avec 33.57%. Tandis que Martigues enregistre un taux de seulement 15.63% et Salon –de-Provence le double avec 36.73%.
Aubagne, c’est un territoire, une histoire, un coût. La pression fiscale ? Le débat ne manquera pas de rebondir. Elections obligent."
fin de citation.
Commentaire : étant à Aubagne depuis bientôt 30 ans, nous entendons depuis les conseillers municipaux de droite ou d’opposition nous parler de déficit, d’endettement, de situation préoccupante des finances de la Ville. Cette tradition continue. Pourtant, la Chambre régionale des Comptes valide toujours les budgets successifs avec parfois des remarques.
Si de l’argent est dépensé, on en voit la traduction sur le terrain et il vaut mieux vivre ici que dans beaucoup d’autres villes de la Région.
Parmi les plus sourcilleux au sujet de la dette aubagnaise se trouvent les représentant(e)s de l’U.M.P. et de l' U.D.I. locales. Nous aurions aimé qu’ils ou elles aient exercé le même esprit critique sur les activités de Nicolas SARKOZY qui a laissé à la France un fort déficit et qui a mis son propre parti en faillite en ne respectant pas les règles électorales de la République.
Communiqué par le groupe CRC du Sénat le 23 juillet 2013
Début de citation:
Cela n’aurait pas été écrit, nous ne l’aurions pas cru !
Mais voilà, en pleine canicule, un coup de froid est venu abaisser le taux de rémunération du livret A de 1,75 à 1,25 % et, dans la foulée, le Gouvernement, après avoir rencontré les dirigeants de la Fédération des Banques, a décidé de laisser à disposition de celles-ci rien moins que 30 milliards d’euros de l’épargne centralisée à la Caisse des Dépôts.
30 milliards d’euros, tout de suite, en attendant peut-être d’aller jusqu’à 50, pour que les banques daignent, enfin, financer les PME.
C’est étrange mais nous nous rappelons avoir, pour cela, créé une Banque Publique d’Investissement pour qui ces 30 milliards n’auraient sans doute pas été de trop...
Aujourd’hui, ce qui est sûr, c’est que les banques vont pouvoir faire ce qu’elles veulent des 30 milliards d’euros d’encours du livret A et du livret de développement durable (un livret dont le rapport Queyranne recommande de fiscaliser les intérêts !), au motif qu’elles ne disposaient pas de marges de manœuvre pour « financer le développement des petites et moyennes entreprises », et ce, du fait de « contraintes prudentielles ».
Les règles de Bâle ont bon dos pour une BNP dont l’actif bancaire est de 1 900 milliards d’euros (presque le PIB de la France !), tandis que Société Générale est à 1 250 milliards, BPCE à 1 150 milliards et Crédit Agricole à 1 840 milliards, signe que nos banques ont largement de quoi faire pour financer les PME.
Ces quatre grands établissements gèrent donc un total de bilan représentant trois fois la richesse du pays et ils n’ont pas trente milliards d’euros pour les PME ? Et notamment leurs centaines de milliards de placements financiers, de produits dérivés, fruit de la fièvre spéculative qui les anime en permanence.
Il semble bien loin le temps où le Parti socialiste se battait, avec l’ensemble de la gauche, contre la banalisation du livret A, ressource dévolue à la construction et à la réhabilitation de logements sociaux (c’était pourtant en 2008) Maintenant, il recule sur la centralisation de la ressource et laisse les mains libres aux banquiers.
Ni le logement social, ni les PME n’ont, depuis la distribution du livret A par toutes les banques, tiré le moindre avantage de la situation.
L’épargne populaire doit rester l’outil de construction du logement social, de la transition écologique, du développement social urbain, de l’égalité des territoires. Il faut renoncer au transfert des fonds du Livret A aux banques ! Fin de citation.
Nous ajouterons que les dirigeants de PME qui ont tant de mal à avoir des crédits avec les banques privées et qui comptaient sur la banque publique d'investissement pour les aider jugeront de la pertinence de cette décision gouvernementale..qui revient à encourager la spéculation au détriment de l'investissement.
Début de l'Intervention à l'assemblée nationale d'André Chassaigne Député du Puy-de-Dôme, Groupe Communistes, Républicains et Citoyens le 17 juillet 2013
Chers collègues,
C’est avec gravité et préoccupation que je prends la parole sur ce projet de loi d’affirmation des métropoles.
Je veux tout d’abord élever une protestation solennelle contre les conditions d’examen de ce projet de loi. Alors que ce texte porte un bouleversement institutionnel inédit de l’organisation de notre République, nous sommes sommés de l’examiner dans les pires conditions : en trois jours, en session extraordinaire, à la veille de la trêve estivale, sans préparation et sans concertation.
Le texte a en effet été modifié du tout au tout en commission, avec un mépris non dissimulé pour le travail des sénateurs. L’article 24 de la Constitution dispose pourtant que le Sénat assure la représentation des collectivités territoriales de la République. Qu’importe, rien ou presque de ce que nos collègues ont voté n’a été maintenu.
A la dernière minute, en catimini, le Gouvernement, avec la complicité d’une poignée de députés, a réécrit intégralement le texte pour y réintroduire la métropole du Grand Paris. Il en résulte une copie particulièrement indigeste. Remodeler de fond en comble la République par voie d’amendement en commission, c’est une insulte au Parlement, aux élus et aux citoyens.
Ceci achève de nous démontrer que, sur ce texte comme sur tant d’autres, les conditions d’un travail parlementaire de qualité ne sont pas réunies. A titre d’exemple, le rapport a été rendu public trente minutes avant la clôture du délai de dépôt des amendements. Pour une réforme de cette ampleur, c’est d’une extrême gravité.
Je joins par conséquent ma voix à celles, nombreuses, qui se sont déjà élevées sur les bancs de la gauche pour dénoncer l’irrespect avec lequel le Parlement est traité. Il est regrettable qu’en la matière, aucun changement n’ait pu être constaté par rapport au précédent quinquennat.
Agenda surchargé, délais procéduraux foulés aux pieds, niches parlementaires vidées de tout sens, utilisation du vote bloqué et des secondes délibérations, recours au temps législatif programmé… Tout est fait pour priver la représentation nationale de ses facultés et de sa légitimité.
Aucun de nous ne peut accepter que le Parlement soit abaissé de cette façon. La caporalisation des député-e-s est-elle un hasard, à l’heure où nous débattons d’un texte qui prive justement les élus territoriaux de leurs marges de manœuvre ? La défiance pour les parlementaires, sommés de légiférer dans l’urgence et dans le silence, s’abreuve à la même source que la défiance pour les élus locaux. L’irrespect pour les élus, pour le pluralisme, pour la libre expression des divergences, est général. En cela, ce projet de loi est un symptôme de l’ensemble des dysfonctionnements actuels.
*****
Je veux maintenant me faire le porte-parole des élus locaux, c’est-à-dire de ceux qui participent à enraciner la République sur chaque parcelle du territoire. Parmi eux, nombreux sont ceux qui sont mobilisés, en ce moment même, devant notre Assemblée. Au-delà des appartenances politiques, ces hommes et ses femmes engagées pour leurs concitoyens dénoncent la mise au pas des territoires.
Il s’agit bien de cela lorsqu’on entend donner tant de pouvoirs à l’instance métropolitaine, lorsqu’on vide les communes de leur capacité d’action, lorsqu’on programme la disparition des départements, lorsqu’on fait reculer à ce point la mission d’égalité de l’Etat.
Quel que soit l’avis que l’on peut avoir sur ces transformations, elles sont tellement lourdes de conséquences, et d’abord pour la vie quotidienne de nos concitoyens, qu’une seule question se pose : où sont les citoyens dans tout cela ?
Où sont les citoyens, alors que ces trois jours de discussion auraient pu être précédés dans le pays d’un vaste débat démocratique ? Où sont les citoyens, alors que le Gouvernement aurait pu être animé de la volonté d’informer, de faire réagir les populations et de les impliquer ? Où sont les citoyens lorsque ce projet de loi, au lieu de s’adresser à leur intelligence, orchestre dans l’ombre une véritable reprise en main des instances locales ? -/-
Avec cette nouvelle organisation territoriale, s’agit-il bien de lutter contre la crise ?
Je cite l’exposé des motifs de votre projet de loi : « Notre pays a plus que jamais besoin d’une action publique efficace pour améliorer la compétitivité de ses entreprises. »
Compétitivité ! Ce mot qui figure ouvertement dans le texte, repris nombre de fois, constitue la logique profonde de ce projet, sa seule logique, une logique de fer, une logique qui prétend guider toutes les transformations institutionnelles. Sur ce point encore, comment ne pas voir que ce projet est le symptôme du mal qui ronge l’ensemble de ce quinquennat ?
Le terme de « décentralisation » qui était en bonne place il y a encore quelque semaine – puisqu’on parlait d’acte III de la décentralisation ! – a été abandonné en rase campagne. Il n’était pas tenable au vu du contenu des différentes versions de l’avant-projet de loi. La décentralisation a donc été sacrifiée sur l’autel de la compétitivité. Avec cette philosophie, l’action publique n’a plus pour vocation l’intérêt général et la maitrise citoyenne, elle n’a plus pour vocation de répondre aux besoins humains, sociaux, économiques, environnementaux, démocratiques ; elle doit être mise au service de la rentabilité maximale, de la baisse du coût du travail, des largesses faites au capital, de la financiarisation ! Avec cette conception, c’est la fonction même des collectivités territoriales qui est interrogée. Votre projet, c’est la mise en coupe réglée de l’action publique locale pour qu’elle ne soit plus que la réplique de la politique menée au plan national. Ainsi, nos communes, nos départements, nos régions, de boucliers anti-crise qu’ils étaient, risquent de devenir des relais de la compétition mondialisée.( fin de citation)
Nous vous invitons à lire la suite sur le site pcf.fr .
Nous communistes et membres du Front de Gauche d'Aubagne sommes demandeurs d'un référendum populaire sur le sujet; la démocratie locale ne peut être enterrée en catimini en profitant de l'époque estivale.. Nous sommes pour une 6° République avec la démocratie comme axe central !
Nous venons d’apprendre avec grande tristesse le décès de notre camarade Charlotte CRISTOFANI, née à Marseille le 5 janvier 1925. Très tôt, elle milita à la Jeunesse Communiste à Mazargues à partir de 1940, puis au Parti à St Marcel pendant de nombreuses années où on se souvient de son engagement dans la diffusion de la presse démocratique et notamment de la Marseillaise.
Charlotte travailla plus tard aux expéditions puis au standard de La Marseillaise pendant au moins quinze ans.
On la retrouve militante infatigable de la justice sociale plus tard à La Bouilladisse, puis à Aubagne où, sur ses vieux jours, elle s’était retirée au Moulin du Béal.
Nous nous souviendrons de ses qualités d’accueil, de sa jovialité et de sa faconde marseillaise. Elle était capable de remonter le moral aux plus découragés.
Elle nous laisse l’image d’une Marseillaise authentique, très attachante, alerte intellectuellement et physiquement avec une très grande qualité d’écoute. Charlotte était en bonne forme jusqu’au 28 juin de cette année où elle fût hospitalisée en urgence. Elle était vétéran de notre Parti.
La cellule du Pin Vert du PCF et la section d’Aubagne du Parti Communiste Français présentent à ses enfants Matthieu et Josiane, à ses petits enfants Dominique, Michel, Corinne, à ses arrière-petits enfants leurs plus sincères condoléances.
Charlotte sera inhumée le jeudi 18 juillet 2013 à 16 h 30 au cimetière de Fenestrelle d’Aubagne. (La levée du corps ayant eu lieu à St Pierre à partir de 16 h le même jour.)
Ses camarades de la cellule du Pin Vert du Parti Communiste Français et de la section d’Aubagne du Parti Communiste Français.
Dernière minute: suite à l'annulation de la venue du premier ministre, la manifestation prévue ci-dessous est annulée.
Ci-dessous un extrait de la Marseillaise paru le lundi 1° juillet 2013 en page locale du pays d'Aubagne:
L’union des maires et présidents des communautés des Bouches-du-Rhône ( Communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile, pays de Martigues, Pays d’Aix, Ouest-Provence, Agglopole Provence..) lance dans un communiqué un appel au rassemblement de tous les habitants des communes et communautés concernées, devant la Préfecture des Bouches-du-Rhône à Marseille, mercredi 10 juillet à 15h, pour dire « Non à la métropole du gouvernement ».
Cette date coïncide avec l’examen et probablement le vote par l’Assemblée Nationale du texte de loi pour la création de la métropole marseillaise. Une structure qui va rassembler « 90 communes contre leur gré et 7000 fonctionnaires », dénoncent les 109 maires du département opposés à cette « mégalopole sur-dimensionnée, hyper-centralisée , coûteuse, technocratique et, au total, inefficace ».
Des bus partiront à 13 h 30 des services techniques de la Ville d’Aubagne( chemin de la Vallée) et de l’Agglo ( 932 avenue de la Fleuride à Aubagne) .
Les inscriptions pour les bus se font au 06 12 79 98 00 ou 04 42 62 85 00 ou bien par courriel adressé à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Nous appelons à manifestercontre cette métropolisation forcée. Nous sommes, nous communistes et membres du Front de Gauche, attachés à la démocratie locale en dépit des exigences de gouvernance de la Finance.Un des amendements proposés par les élus des BdR à l'Assemblée Nationale est " de consulter par référendum les populations quand on décide de toucher aux territoires". Nul doute qu'ici, comme en Corse et en Alsace, les citoyens de nos territoires consultés feraient remonter leur refus de toucher aux fondements de notre République que sont communes et départements.
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