Un gouvernement digne de ce nom devrait  (entre autres) s'attaquer au chômage et à la précarité qui ruine la vie des jeunes, à la fraude fiscale qui diminue les recettes de l'Etat. Il pourrait faire cesser le scandale des entreprises qui utilisent des travailleurs détachés  d'une manière déloyale contre ceux qui vivent et travaillent en France. Il pourrait donner du pouvoir d'achat aux salariés et pensionnés qui en manquent cruellement.

Mais le gouvernement actuel a d'autres préoccupations. Ayant fait sien le cahier de revendications élaboré par les avocats d'affaires du MEDEF, Hollande et Valls essaient de le mettre en application.

Le Code du travail étant proclamé illisible, ils veulent lui substituer une multitude de codes du travail qui dépendraient de chaque entreprise et de la négociation entre direction et salariés. Les accords collectifs ( commerce, métallurgie, transports) ne pourraient plus s'imposer aux entreprises de la branche comme maintenant. Attaquer la hiérarchie des normes en privilégiant un droit du travail pour chaque entreprise et non pour toutes les entreprises, c'est remettre en cause fondamentalement le principe même de code du travail.

  Donc selon  le rapport des forces  entre salariés et direction, on verrait chez certaines entreprises les heures supplémentaires payées 10 % ou pas du tout au lieu du taux actuel de 25%, chez les autres la semaine de travail dépasserait en nombre d'heures le cadre actuel des 35 heures. Tout dépendrait des accords dans les entreprises. L'idéologie libérale feint d'ignorer l'inégalité fondamentale entre salariés et patronat. Ses partisans qui s'expriment à longueur d'antenne dans les médias et dans la presse d'argent essaient de nous faire croire que nous vivons dans un monde idéal de bisounours.  Tous les mécanismes introduits par l'Histoire pour compenser cette inégalité salariés patronat et redonner un peu de pouvoir aux salariés, dans l'intérêt même du vivre ensemble et du progrès humain, tout ce que nos anciens avaient mis en place devrait, selon eux, être supprimé. Supprimé sur l'autel du dieu Marché au nom de  la concurrence libre et non faussée.

Il est donc important de dire non à cette dérive libérale qui loin d'inverser la courbe du chômage ne satisfait en fait que les actionnaires et pousse de plus en plus de travailleurs vers la misère et pour certains vers la rue.

C'était l'enjeu de la journée nationale d'action du 31 mars. Elle a été une grande réussite. Une étape positive a été franchie dans le processus qui finira par forcer  les apprentis sorciers à reculer et à renoncer à  leurs projets rétrogrades.

Cette loi " travail ", nous n'en voulons pas ! Il faut obtenir le retrait de ce texte !

Soyons nombreux à nous mobiliser pour sauver notre peuple et notre jeunesse de l'abîme dans lequel Hollande et Valls veulent les plonger ! De nouveaux rendez-vous sont d'ores et déjà annoncés ! Nous y serons !

Oeuvrons pour une alternative à ce pouvoir rétrograde et sans honneur. Il faut la construire tous ensemble contre la droite, l'extrême droite et le gouvernement prétendu socialiste !

Le congrès des communistes va nous permettre de définir comment parvenir au changement nécessaire. Pour les communistes aubagnais, une assemblée générale importante aura lieu le 16 avril. Nous vous en reparlerons.