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Suite à divers problèmes techniques, nous venons de mettre à jour notre site internet.
Nous espérons ainsi améliorer votre qualité de navigation.
Néanmoins, certaines fonctionnalités (Agenda, Commentaires, etc.) n'ont pas encore été traitées.
Elles le seront prochainement.
Aussi, n'hésitez pas à nous faire part de vos remarques et suggestions.
Fraternellement
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Comme partout dans le pays, les communistes aubagnais vont avoir à se prononcer sur leur choix en vue des élections municipales de mars 2014 dans leur commune. Ce sera ce
samedi 26 octobre 2013, à partir de 8 h 30
au Lavoir du Pin Vert Aubagne
- Approuves-tu notre participation à la liste de large rassemblement républicain ?
- Approuves-tu la candidature de Daniel FONTAINE comme tête de liste ?
Cette assemblée est également ouverte à tous les membres du comité exécutif de notre section.A l'issue de notre assemblée générale aura lieu un apéritif convivial.
Note 1: pour voter, il faut habiter Aubagne et être à jour de ses cotisations. En cas d'absence à cette assemblée, le vote par correspondance est également autorisé. S'adresser à la commission électorale en place si vous n'êtes pas en mesure de vous déplacer en adressant un courriel à
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Par Jean-Paul Piérot dans l’éditorial de l’Humanité du 16 octobre 2013.
Début de citation
La date du 15 octobre 2013 est à marquer d’une pierre noire dans l’histoire sociale de la France. C’est ce jour-là qu’une majorité parlementaire se réclamant de la gauche aura entériné une loi de régression de civilisation, une de celles qui figuraient jusqu’alors dans le domaine réservé de la droite. S’inscrivant dans une désespérante continuité avec toutes les mesures prises contre les retraites depuis vingt ans, avec Edouard Balladur, puis François Fillon et Nicolas Sarkozy, François Hollande vient d’accoler son nom à une « contre-réforme » de plus, à l’allongement des années de cotisation à 43 ans, à un report de l’accès au droit effectif à la retraite autour de 66 ans d’ici à 2035, à une baisse des pensions pour tous ceux qui ne pourront remplir, conséquence de l’augmentation des annuités, les conditions d’une pension à taux plein.
Reconnaissons à ce gouvernement au moins un mérite : il ne pilote pas à courte vue. Il condamne dès maintenant les jeunes d’aujourd’hui, les jeunes femmes et les jeunes hommes qui viennent d’entrer dans le monde du travail, à l'avenir sombre d’une retraite retardée, dégradée et appauvrie. Mais dès 2014 ce sont leurs parents, les retraités d’aujourd’hui, qui seront ponctionnés par la fiscalisation et le report de la revalorisation des pensions au 1° octobre. Quelques rares mesures présentées comme positives en matière de pénibilité, de temps partiel, de prise en compte du temps d’études sont loin, très loin de suffire pour qualifier cette réforme d’un quelconque « progrès social » dont les parlementaires « peuvent être fiers », comme l’a affirmé la ministre Marisol Touraine hier à l’assemblée nationale.
On mesure l’ampleur du recul auquel le gouvernement Ayrault s’accommode quand on entend la ministre des affaires sociales présenter comme une conquête sociale la possibilité octroyée aux travailleurs les plus usés par un travail harassant de partir en retraite à 60 ans après 25 ans de travaux pénibles. A-t-on déjà oublié que la retraite à 60 ans, pour tous, a été instaurée par la gauche portée au gouvernement dans la foulée de la victoire de 1981 ? ( …./… )
Il n’est pas besoin de chercher les causes de la crise de confiance qui traverse l’opinion publique ailleurs que dans cette distance abyssale entre les promesses du « changement, c’est maintenant » d’avant le 6 mai 2012 et une politique qui tend à accréditer l’idée que le changement serait impossible. La popularité du président de la République est à marée basse. La droite en éprouve des difficultés à marquer sa différence, et en réclame encore davantage. L’extrême-droite, qui s’est toujours nourrie du désespoir social, y trouve quelques artifices pour tromper et manipuler. Cela donne Brignoles. Pourtant c’est de la gauche et de nulle part ailleurs que le cap du changement peut être retrouvé. Le Front de Gauche s’est battu sans relâche contre cette loi de régression, dix-sept députés socialistes ont refusé de cautionner et ont choisi de s’abstenir, comme les élus EELV et le PRG. Une partie des députés, à la gauche de l’hémicycle, a donc entendu les manifestants qui ont fait entendre la voix du mouvement social autour du Palais Bourbon. L’heure n’est pas venue de battre en retraite.
Fin de citation.
Commentaire
A Marseille hier, des milliers de citoyens dont plus de 200 Aubagnais ont fait savoir leur refus de cette « contre réforme » en manifestant dans les rues, du Vieux Port à la préfecture des BdR. Le libéralisme, qu’il soit porté par les sociaux-libéraux, la droite ou l’extrême-droite (qui elle aussi veut réduire les dépenses publiques) ne propose aucune solution pour les populations.
Défendre l’emploi et augmenter les salaires, c’est la solution pour combler les déficits des caisses de retraite ou de la Sécu. Pour inverser la courbe du chômage, il faut d’abord que le gouvernement intervienne et empêche la disparition d’usines et d’entreprises comme Fralib, qu’il leur donne le coup de pouce nécessaire comme promis avant mai 2012 par le candidat Hollande. Qu’il arrête la politique d’austérité. Ce qui a été possible pour aider les banques et les entreprises du CAC 40 reste possible pour redonner du pouvoir d’achat aux salariés et régler réellement la question des retraites.
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Le lundi 30 septembre 2013 lors de la réunion du dernier conseil municipal d’Aubagne, consacré notamment à l’examen du rapport de la Chambre régionale des comptes, une délibération (n° 12) a été votée par les conseillers municipaux (sauf le groupe U.D.I. de Sylvia BARTHELEMY qui a voté contre). Elle prévoit d’appeler du nom d’Ambroise CROIZAT le futur « espace des solidarités », situé dans les locaux et annexes de l’ancienne caserne des pompiers.
Dans cet espace seront logées diverses associations caritatives dont le Secours Populaire Français.
Ambroise CROIZAT, (1901/ 1951), résistant, communiste français, fût (avec ses collaborateurs) le fondateur de la Sécurité sociale et du système des retraites en France. Il avait été également auparavant secrétaire général de la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie.
Il fût d’abord ministre du travail du gouvernement mis en place à la Libération par de Gaulle et la Résistance du 21 novembre 1945 au 26 janvier 1946.
Il devint ensuite ministre du Travail et de la Sécurité sociale du 26 janvier au 16 décembre 1946 (gouvernements GOUIN et BIDAULT) puis du 22 janvier au 4 mai 1947 (fin de la participation communiste au gouvernement).
C’est à ce poste qu’il met en place le système de protection sociale : assurance maladie, système de retraites, allocations familiales et contribue à l’amélioration du droit du travail français avec les comités d’entreprise, la médecine du travail, la réglementation des heures supplémentaires et le statut des mineurs. C’était l’application du programme du Conseil National de la Résistance..
(Pour faire court : avant que la Sécu soit mise en place, il y avait des assurances privées et seuls les gens aisés se soignaient ; quand vous étiez vieux, il valait mieux avoir des enfants qui puissent vous entretenir si vous n’aviez plus la force de travailler !)
Nous nous réjouissons de cet acte de reconnaissance de notre municipalité à ce personnage historique injustement méconnu (son nom ne vient d’être inclus que très récemment dans les dictionnaires français). Ceci avait été demandé à plusieurs reprises par diverses associations dont « Les amis de l’Humanité » et diverses personnalités communistes ou progressistes d’Aubagne.
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Extrait de l’Humanité du 20 septembre sous la plume de Clothilde Mathieu :
Début de citation :
Un million d’imposables en plus !
C’est la conséquence d’une mesure sarkozyste, le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui a été maintenu par le gouvernement de Jean Marc Ayrault l’an dernier. Entre 1.2 et 1.6 million de contribuables, jusqu’ici non imposables paieront des impôts cette année, selon le quotidien l’Opinion. Déjà, en 2012, ils étaient 940 000 à être sanctionnés par cette mesure.
Le mécanisme est simple : lorsque le salaire augmente au même niveau que l’inflation, le revenu net imposable augmente, alors qu’il serait resté stable avec un barème revalorisé de l’inflation. De la même manière, l’absence de revalorisation du barème de l’impôt conduit à rendre imposables des contribuables qui ne l’étaient pas l’an passé, bien que leurs revenus n’aient augmenté que faiblement.
A cela s’ajoute la disparition (note 1) de la demi-part supplémentaire pour les veuves et veufs ayant élevé des enfants, dont bénéficiaient 2 millions de contribuables ( ../..). Le ministre du budget Bernard Cazeneuve a reconnu que 2.6 millions de Français qui n’en payaient pas sont entrés dans l’impôt en 2011, et 3 millions en 2012.( …/..)
« Le fait de devenir imposable n’est pas neutre, explique Alexandre Dérigny, de la CGT Finances. Même si on ne paie pas un euro d’impôt avec la décote, lorsqu’un ménage devient imposable, il perd une série d’aides sociales, comme une partie des ses allocations familiales, son aide au logement, la gratuité des transports dans sa commune (note 2), etc. Et sans compter que les ménages imposables seront désormais soumis à la taxe d’habitation, la taxe foncière et la redevance audiovisuelle.
Si le gouvernement promet en 2014 de ne plus geler le barème de l’impôt sur le revenu, les contribuables modestes seront encore mis à contribution : entre autres avec la hausse du taux normal de la TVA, qui passera au 1° janvier de 19.6 à 20% et le taux intermédiaire de 7 à 10%, mais aussi avec la suppression des réductions d’impôts pour les familles ayant des enfants dans le secondaire, et probablement dans le supérieur.
« D’un côté il distribue 20 milliards de cadeaux d’impôts aux entreprises, de l’autre il augmente la fiscalité pour les salariés et les retraités. Les affaires de fraude et d’évasion fiscale se multiplient et aucune mesure concrète ne voit le jour. (.../...).
On attendait autre chose d’un gouvernement de gauche » tranche le syndicaliste Alexandre Dérigny.
Fin de citation.
Commentaire :
Nous aussi ! Nous avions voté pour l'humain d'abord et une VI° République.
Pas étonnant que dans les rues d’Aubagne et de nos communes, on entend de nombreuses conversations sur les impôts !. A quand la pause fiscale pour les salariés et les retraités que nous sommes ? Pour l’instant, seules les entreprises du CAC 40 en ont bénéficié.
(note 1) Cette disparition a été échelonnée sur 3 ans par le gouvernement Fillon pour être moins explosive. Hélas, comme dit plus haut, le gouvernement Ayrault n’est pas revenu sur cette mesure.
(note 2) Hormis les communes de l’agglomération d’Aubagne qui bénéficient de la gratuité des transports. Luttons pour que même si la métropole se mettait en place, cette gratuité ne soit pas remise en cause.
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Samedi 7 septembre 2013, un journaliste de France Culture a interrogé sur le marché d' Aubagne des militants communistes vendant l'Humanité.
Il leur a demandé leurs attentes et leurs motivations. Le documentaire est passé à l'antenne ce vendredi 13 septembre 2013 à partir de 7 h 30.
Pour en savoir plus, notamment pour ceux qui n'ont pas pu entendre les entretiens, voici l'adresse de ce document, être communiste en 2013:
http://www.franceculture.fr/emission-pixel-etre-communiste-en-2013-2013-09-13
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L’espérance de vie augmente, et alors ?
C’est l’argument principal du gouvernement pour justifier l’augmentation de la durée de cotisation. Mais si l’espérance de vie a augmenté, c’est grâce à la réduction du temps de travail et à la possibilité pour tous- toutes d’avoir une retraite avant d’être usé par le travail; Progrès social permis par le partage de la richesse produite.
Aujourd’hui, « l’espérance de vie en bonne santé » diminue. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans !
La retraite par répartition, c’est aussi la solidarité entre générations : les cotisations des actifs financent les pensions des retraités. Cette solidarité est largement à notre portée ! Un salarié d’aujourd’hui travaille 2 fois moins, mais produit 16 fois plus que celui du début du 19° siècle. Avec l’augmentation de la productivité, un même nombre d’actifs peut donc financer les pensions d’un nombre croissant d’inactifs, sans augmenter le temps de travail.
Il y a plus de retraités ? Il est normal de financer leurs retraites et de leur dédier une part plus importante de la richesse produite.
Allonger encore la durée de cotisation ?
- C’est programmer la baisse des pensions des futurs retraités.
- C’est maintenir des salariés plus âgés en activité alors qu’un jeune sur quatre est au chômage.
Qui va payer ?
Ces réformes appauvrissent l’ensemble des retraités actuels ou à venir, et en particulier
- Les femmes aux carrières incomplètes (temps partiel subi, précarité).
- Les chômeurs et précaires ;
- Les jeunes (en moyenne, ils décrochent leur premier emploi à 23 ans).
De l’argent, il y en a, on peut faire autrement !
Ce sont les politiques d’austérité, de réduction des dépenses publiques et de baisse du « coût du travail » (salaires, cotisations patronales) menées partout en Europe qui créent la récession, la destruction de millions d’emplois et la diminution des cotisations sociales.
Chaque année sur l’ensemble de la richesse nationale 170 milliards sont soustraits aux salaires et pensions au profit des dividendes. 230 milliards de dividendes ont été distribués en 2012 !
Pour augmenter le volume des cotisations sociales et financer les retraites, il faut relancer l’emploi en réduisant le temps de travail, en augmentant les salaires et les minima sociaux, avec une politique audacieuse d’investissement sociale et écologique.
Une journée de mobilisation se prépare pour le 10 septembre !
Les communistes aubagnais appellent à y participer afin de rappeler au gouvernement qu’il n’a pas été mis en place pour que le MEDEF lui dicte ses revendications, que nous voulons le droit à la retraite pour toutes et pour tous à 60 ans à taux plein. Que nous voulons un nouvel élan démocratique et non pas ce monstre de métropole que l’on veut nous imposer par en-haut. Et qu’au lieu de parler du coût du travail, il faudrait plutôt parler du coût du capital : l’enrichissement des plus riches se fait aux dépens des plus pauvres.
Pour préparer la mobilisation, nous vous appelons à participer à l’assemblée des collectifs Front de Gauche de l’Est du département le mercredi 4 septembre à partir de 18 h à l’Espace des Libertés ( nouvelle salle des fêtes d’Aubagne)
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