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Lettre aux élus du territoire pour l'Hôpital d'Aubagne
Début de citation:
Les communistes d'Aubagne, de Cuges-les-Pins, de Gémenos et de la Penne-sur-Huveaune soutiennent l'action des personnels de santé pour le maintien du service de réanimation de l'Hôpital d'Aubagne.
Nous vous demandons de réunir en urgence un Conseil de Territoire pour mettre à l'ordre du jour la sauvegarde de l'ensemble des services de soins de cet hôpital.
Comme vous le savez, les personnels de l'Hôpital et leur intersyndicale refusent le transfert ( décidé par l'ARS) du service de réanimation de l'Hôpital Edmond GARCIN à la Casamance, d'autant plus que ce service a été rénové et a obtenu l'autorisation de fonctionner en décembre 2016.
Il est incohérent et scandaleux de vouloir transférer des installations payées avec de l'argent public pour rénover ou créer un service du privé. Cette fermeture aurait de lourdes conséquences sur l'avenir de notre hôpital en effectifs et en offres de soins.
Il convient de rappeler, comme le précise le texte de l'Intersyndicale , que l'Hôpital public est en charge d'une mission de service public de santé dans le respect de quatre grands principes : la continuité, l'égalité, la neutralité et l'adaptabilité. Son activité doit être continue et accessible à tous les patients. Diminuer l'offre de soins obligerait davantage de patients à partir sur Marseille.
C'est la raison pour laquelle nous vous demandons de réunir le conseil territorial afin qu'il se prononce contre le démantèlement de ce service public de santé et en informe au plus vite le Directeur de l'Agence Régionale de Santé PACA.
Persuadés de votre volonté de sauvegarder le Centre Hospitalier Edmond GARCIN, nous vous prions d'agréer Madame, Monsieur, nos respectueuses salutations.
Fin de citation
ARS : Agence Régionale de santé
Commentaires :
Cette lettre fait aussi partie d'un tract distribué notamment à la Gare d'Aubagne en 500 exemplaires. Nous attendons la réponse à cette lettre envoyée à quatorze élus ou maires du territoire.
Les restructurations hospitalières suscitent dans chacun de nos départements des fermetures de services, voire d'hôpitaux, notamment à la faveur des Groupements Hospitaliers de Territoires ( GHT). La loi TOURAINE et les plans de financement de la Sécurité Sociale du dernier quinquennat s'inscrivent dans une politique imposant à l'Hôpital public une réduction budgétaire de près de 4 milliards d'euros et la suppression de 22000 emplois.
La santé n'est pas une marchandise !