Aucun accord n'étant possible sur le sujet, vu l'entêtement du maire, l'intersyndicale (CFDT, Sud Santé, UNSA, FO) a déploré dans une déclaration :
" A ce jour le projet de pôle public privé sur un site unique n'est pas du tout acté, ni discuté dans notre établissement, contrairement à ce que dit monsieur le maire, encore moins approuvé. La motion de monsieur GAZAY laisse entendre que le pôle public privé est la seule issue, alors que ce n'est pas le cas.Il n'a accepté aucune modification de sa motion, refusé toute suggestion des autres conseillers municipaux"
Pour notre part, les communistes d'Aubagne ont écrit à tous les maires du pays d'Aubagne leur demandant de présenter des motions pour condamner en conseil municipal ou de territoire la réduction des moyens alloués au service public.
Voir le texte de notre tract ci-dessus dans l'article précédent.
Nous avons déjà envoyé à certains élus qui l'ont demandé un projet de motion à adapter pour défendre l'intégrité de l'hôpital Edmond GARCIN.
Pour leur part, les élus d'opposition "Aubagne alternative citoyenne et écologique" sont pour la création d'un collectif de défense du service de réanimation. En 2009, effectivement la mobilisation avait payé et avait sauvé l'hôpital. Pourquoi pas ?
Il ne tient qu'à nous communistes et citoyens de continuer à faire grandir l'information et la mobilisation de tous ceux qui sont attachés à l'Hôpital public.
Qui est mieux placé que l'hôpital public (voir note 1) pour prendre en charge la mission du service public de santé dans le respect de quatre grands principes: la continuité, l'égalité, la neutralité et l'adaptabilité ?
Poser la question, c'est y répondre.
Mobilisés tous ensemble, usagers et personnels, nous arriverons à maintenir notre hôpital menacé par la décision de l'ARS !
1) Pas la Casamance en tous cas :
Les résultats de la certification des hôpitaux de fin 2016 donnent :
Edmond GARCIN noté B et la Casamance notée C avec obligation d'amélioration; par exemple pour les maladies nosocomiales, les notes sont A pour Edmond GARCIN et C pour la Casamance.
Le taux de mortalité de la réanimation de la Casamance est de 30% alors que celui de l'Hôpital public est de 19% !
Comment l'ARS peut-elle négliger ces chiffres et prendre une décision aussi contraire à l'intérêt général ?