Grâce à ses qualités et à son engagement, Paulette prend des responsabilités dans son syndicat (SNET-CGT) et dans le collectif de direction de l’UD CGT 13. Les dirigeants du syndicat lui demandent de « monter » à Paris. Ce qui fût un sacrifice pour elle et son époux qui était maître verrier (pensez aux vitraux du Comoedia à Aubagne) et enseignant aux Beaux Arts à Aix-en-Provence. Elle fut de 1968 à sa retraite en 1980, secrétaire nationale de son syndicat et vécut avec ses enfants en banlieue parisienne, son mari Jean faisant des allers-retours hebdomadaires entre Auriol et Paris (à une époque où le TGV n’existait pas encore). A sa retraite, elle revient à Auriol.
Militante syndicaliste, son activité et ses convictions ont bousculé les machistes des directions de l’époque. Sans le soutien de son époux, qui disparut en mai 1998, rien n’aurait été possible. Peu après le décès de Jean CAVALIER, elle quitte Auriol et retourne pour un temps vivre à Castellare di Casinca, au sud de Bastia.
En 2009, elle s’installe à Aubagne au quartier Défensions, puis habite la RPA rue Palissy. Depuis deux ans, elle vivait dans un centre MGEN pour personnes âgées à Rognes.
Elle nous laisse l’image d’une femme cultivée, ayant toujours une anecdote à raconter, très sensible à la promotion de la femme dans notre société, prête à s’engager pour ses idées et très attachée à la laïcité. Elle cherchait avant tout le rassemblement des progressistes. Sa vie a montré sa capacité à oublier son intérêt personnel au profit de ses collègues et camarades.
La section d’Aubagne du Parti Communiste Français présente ses plus sincères condoléances à sa fille Dominique et à son fils Jean Paul, à leurs conjoints, à ses petits enfants et arrière petits enfants.
Les obsèques civiles de Paulette auront lieu ce lundi 13 novembre 2017 à 14 heures au crématorium de la Fenestrelle.