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Le lundi 30 septembre 2013 lors de la réunion du dernier conseil municipal d’Aubagne, consacré notamment à l’examen du rapport de la Chambre régionale des comptes, une délibération (n° 12) a été votée par les conseillers municipaux (sauf le groupe U.D.I. de Sylvia BARTHELEMY qui a voté contre). Elle prévoit d’appeler du nom d’Ambroise CROIZAT le futur « espace des solidarités », situé dans les locaux et annexes de l’ancienne caserne des pompiers.
Dans cet espace seront logées diverses associations caritatives dont le Secours Populaire Français.
Ambroise CROIZAT, (1901/ 1951), résistant, communiste français, fût (avec ses collaborateurs) le fondateur de la Sécurité sociale et du système des retraites en France. Il avait été également auparavant secrétaire général de la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie.
Il fût d’abord ministre du travail du gouvernement mis en place à la Libération par de Gaulle et la Résistance du 21 novembre 1945 au 26 janvier 1946.
Il devint ensuite ministre du Travail et de la Sécurité sociale du 26 janvier au 16 décembre 1946 (gouvernements GOUIN et BIDAULT) puis du 22 janvier au 4 mai 1947 (fin de la participation communiste au gouvernement).
C’est à ce poste qu’il met en place le système de protection sociale : assurance maladie, système de retraites, allocations familiales et contribue à l’amélioration du droit du travail français avec les comités d’entreprise, la médecine du travail, la réglementation des heures supplémentaires et le statut des mineurs. C’était l’application du programme du Conseil National de la Résistance..
(Pour faire court : avant que la Sécu soit mise en place, il y avait des assurances privées et seuls les gens aisés se soignaient ; quand vous étiez vieux, il valait mieux avoir des enfants qui puissent vous entretenir si vous n’aviez plus la force de travailler !)
Nous nous réjouissons de cet acte de reconnaissance de notre municipalité à ce personnage historique injustement méconnu (son nom ne vient d’être inclus que très récemment dans les dictionnaires français). Ceci avait été demandé à plusieurs reprises par diverses associations dont « Les amis de l’Humanité » et diverses personnalités communistes ou progressistes d’Aubagne.
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Extrait de l’Humanité du 20 septembre sous la plume de Clothilde Mathieu :
Début de citation :
Un million d’imposables en plus !
C’est la conséquence d’une mesure sarkozyste, le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui a été maintenu par le gouvernement de Jean Marc Ayrault l’an dernier. Entre 1.2 et 1.6 million de contribuables, jusqu’ici non imposables paieront des impôts cette année, selon le quotidien l’Opinion. Déjà, en 2012, ils étaient 940 000 à être sanctionnés par cette mesure.
Le mécanisme est simple : lorsque le salaire augmente au même niveau que l’inflation, le revenu net imposable augmente, alors qu’il serait resté stable avec un barème revalorisé de l’inflation. De la même manière, l’absence de revalorisation du barème de l’impôt conduit à rendre imposables des contribuables qui ne l’étaient pas l’an passé, bien que leurs revenus n’aient augmenté que faiblement.
A cela s’ajoute la disparition (note 1) de la demi-part supplémentaire pour les veuves et veufs ayant élevé des enfants, dont bénéficiaient 2 millions de contribuables ( ../..). Le ministre du budget Bernard Cazeneuve a reconnu que 2.6 millions de Français qui n’en payaient pas sont entrés dans l’impôt en 2011, et 3 millions en 2012.( …/..)
« Le fait de devenir imposable n’est pas neutre, explique Alexandre Dérigny, de la CGT Finances. Même si on ne paie pas un euro d’impôt avec la décote, lorsqu’un ménage devient imposable, il perd une série d’aides sociales, comme une partie des ses allocations familiales, son aide au logement, la gratuité des transports dans sa commune (note 2), etc. Et sans compter que les ménages imposables seront désormais soumis à la taxe d’habitation, la taxe foncière et la redevance audiovisuelle.
Si le gouvernement promet en 2014 de ne plus geler le barème de l’impôt sur le revenu, les contribuables modestes seront encore mis à contribution : entre autres avec la hausse du taux normal de la TVA, qui passera au 1° janvier de 19.6 à 20% et le taux intermédiaire de 7 à 10%, mais aussi avec la suppression des réductions d’impôts pour les familles ayant des enfants dans le secondaire, et probablement dans le supérieur.
« D’un côté il distribue 20 milliards de cadeaux d’impôts aux entreprises, de l’autre il augmente la fiscalité pour les salariés et les retraités. Les affaires de fraude et d’évasion fiscale se multiplient et aucune mesure concrète ne voit le jour. (.../...).
On attendait autre chose d’un gouvernement de gauche » tranche le syndicaliste Alexandre Dérigny.
Fin de citation.
Commentaire :
Nous aussi ! Nous avions voté pour l'humain d'abord et une VI° République.
Pas étonnant que dans les rues d’Aubagne et de nos communes, on entend de nombreuses conversations sur les impôts !. A quand la pause fiscale pour les salariés et les retraités que nous sommes ? Pour l’instant, seules les entreprises du CAC 40 en ont bénéficié.
(note 1) Cette disparition a été échelonnée sur 3 ans par le gouvernement Fillon pour être moins explosive. Hélas, comme dit plus haut, le gouvernement Ayrault n’est pas revenu sur cette mesure.
(note 2) Hormis les communes de l’agglomération d’Aubagne qui bénéficient de la gratuité des transports. Luttons pour que même si la métropole se mettait en place, cette gratuité ne soit pas remise en cause.
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Samedi 7 septembre 2013, un journaliste de France Culture a interrogé sur le marché d' Aubagne des militants communistes vendant l'Humanité.
Il leur a demandé leurs attentes et leurs motivations. Le documentaire est passé à l'antenne ce vendredi 13 septembre 2013 à partir de 7 h 30.
Pour en savoir plus, notamment pour ceux qui n'ont pas pu entendre les entretiens, voici l'adresse de ce document, être communiste en 2013:
http://www.franceculture.fr/emission-pixel-etre-communiste-en-2013-2013-09-13
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L’espérance de vie augmente, et alors ?
C’est l’argument principal du gouvernement pour justifier l’augmentation de la durée de cotisation. Mais si l’espérance de vie a augmenté, c’est grâce à la réduction du temps de travail et à la possibilité pour tous- toutes d’avoir une retraite avant d’être usé par le travail; Progrès social permis par le partage de la richesse produite.
Aujourd’hui, « l’espérance de vie en bonne santé » diminue. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans !
La retraite par répartition, c’est aussi la solidarité entre générations : les cotisations des actifs financent les pensions des retraités. Cette solidarité est largement à notre portée ! Un salarié d’aujourd’hui travaille 2 fois moins, mais produit 16 fois plus que celui du début du 19° siècle. Avec l’augmentation de la productivité, un même nombre d’actifs peut donc financer les pensions d’un nombre croissant d’inactifs, sans augmenter le temps de travail.
Il y a plus de retraités ? Il est normal de financer leurs retraites et de leur dédier une part plus importante de la richesse produite.
Allonger encore la durée de cotisation ?
- C’est programmer la baisse des pensions des futurs retraités.
- C’est maintenir des salariés plus âgés en activité alors qu’un jeune sur quatre est au chômage.
Qui va payer ?
Ces réformes appauvrissent l’ensemble des retraités actuels ou à venir, et en particulier
- Les femmes aux carrières incomplètes (temps partiel subi, précarité).
- Les chômeurs et précaires ;
- Les jeunes (en moyenne, ils décrochent leur premier emploi à 23 ans).
De l’argent, il y en a, on peut faire autrement !
Ce sont les politiques d’austérité, de réduction des dépenses publiques et de baisse du « coût du travail » (salaires, cotisations patronales) menées partout en Europe qui créent la récession, la destruction de millions d’emplois et la diminution des cotisations sociales.
Chaque année sur l’ensemble de la richesse nationale 170 milliards sont soustraits aux salaires et pensions au profit des dividendes. 230 milliards de dividendes ont été distribués en 2012 !
Pour augmenter le volume des cotisations sociales et financer les retraites, il faut relancer l’emploi en réduisant le temps de travail, en augmentant les salaires et les minima sociaux, avec une politique audacieuse d’investissement sociale et écologique.
Une journée de mobilisation se prépare pour le 10 septembre !
Les communistes aubagnais appellent à y participer afin de rappeler au gouvernement qu’il n’a pas été mis en place pour que le MEDEF lui dicte ses revendications, que nous voulons le droit à la retraite pour toutes et pour tous à 60 ans à taux plein. Que nous voulons un nouvel élan démocratique et non pas ce monstre de métropole que l’on veut nous imposer par en-haut. Et qu’au lieu de parler du coût du travail, il faudrait plutôt parler du coût du capital : l’enrichissement des plus riches se fait aux dépens des plus pauvres.
Pour préparer la mobilisation, nous vous appelons à participer à l’assemblée des collectifs Front de Gauche de l’Est du département le mercredi 4 septembre à partir de 18 h à l’Espace des Libertés ( nouvelle salle des fêtes d’Aubagne)
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Ci-dessous l'article de la Marseillaise du vendredi 9 août 2013 page 7 signé par C.E.D.
Début de citation :
"Aubagne. Pas de hausse de la fiscalité locale pour 2013 déclare le Maire.
S’il a été question d’une éventuelle augmentation des impôts locaux après le pointage du budget 2013 par la Chambre régionale des comptes, la polémique est loin de s’être interrompue après la validation du plan de redressement par cette juridiction.
Heureux de pouvoir rassurer les Aubagnais, Daniel FONTAINE a également tenu à préciser certains points lors de la conférence de presse organisée mardi soir (6 août).
« Il est faux de croire qu’à Aubagne les impôts sont plus élevés qu’ailleurs. » a souligné Olivier BOSCH, adjoint aux finances de la Ville. En effet, en ce qui concerne la taxe d’habitation, en 2012, la Ville ne fait pas office de mauvaise élève et se place dans la moyenne avec un taux de 21.68%, en dessous de la Ciotat (25.52%) et d’Istres (28.46%) quand on sait que la moyenne nationale est de 23.83%, un taux bien supérieur à celui de Marignane par exemple qui enregistre une taxe locative d’à peine 13.45%. Les chiffres de la taxe d’habitation vont dans le sens des propos de l’adjoint, ils y vont également pour ce qui est de la taxe foncière, où Aubagne se situe dans la moyenne du département avec 33.57%. Tandis que Martigues enregistre un taux de seulement 15.63% et Salon –de-Provence le double avec 36.73%.
Aubagne, c’est un territoire, une histoire, un coût. La pression fiscale ? Le débat ne manquera pas de rebondir. Elections obligent."
fin de citation.
Commentaire : étant à Aubagne depuis bientôt 30 ans, nous entendons depuis les conseillers municipaux de droite ou d’opposition nous parler de déficit, d’endettement, de situation préoccupante des finances de la Ville . Cette tradition continue. Pourtant, la Chambre régionale des Comptes valide toujours les budgets successifs avec parfois des remarques.
Si de l’argent est dépensé, on en voit la traduction sur le terrain et il vaut mieux vivre ici que dans beaucoup d’autres villes de la Région.
Parmi les plus sourcilleux au sujet de la dette aubagnaise se trouvent les représentant(e)s de l’U.M.P. et de l' U.D.I. locales. Nous aurions aimé qu’ils ou elles aient exercé le même esprit critique sur les activités de Nicolas SARKOZY qui a laissé à la France un fort déficit et qui a mis son propre parti en faillite en ne respectant pas les règles électorales de la République.
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Le hold-up de l’été !
Communiqué par le groupe CRC du Sénat le 23 juillet 2013
Début de citation:
Cela n’aurait pas été écrit, nous ne l’aurions pas cru !
Mais voilà, en pleine canicule, un coup de froid est venu abaisser le taux de rémunération du livret A de 1,75 à 1,25 % et, dans la foulée, le Gouvernement, après avoir rencontré les dirigeants de la Fédération des Banques, a décidé de laisser à disposition de celles-ci rien moins que 30 milliards d’euros de l’épargne centralisée à la Caisse des Dépôts.
30 milliards d’euros, tout de suite, en attendant peut-être d’aller jusqu’à 50, pour que les banques daignent, enfin, financer les PME.
C’est étrange mais nous nous rappelons avoir, pour cela, créé une Banque Publique d’Investissement pour qui ces 30 milliards n’auraient sans doute pas été de trop...
Aujourd’hui, ce qui est sûr, c’est que les banques vont pouvoir faire ce qu’elles veulent des 30 milliards d’euros d’encours du livret A et du livret de développement durable (un livret dont le rapport Queyranne recommande de fiscaliser les intérêts !), au motif qu’elles ne disposaient pas de marges de manœuvre pour « financer le développement des petites et moyennes entreprises », et ce, du fait de « contraintes prudentielles ».
Les règles de Bâle ont bon dos pour une BNP dont l’actif bancaire est de 1 900 milliards d’euros (presque le PIB de la France !), tandis que Société Générale est à 1 250 milliards, BPCE à 1 150 milliards et Crédit Agricole à 1 840 milliards, signe que nos banques ont largement de quoi faire pour financer les PME.
Ces quatre grands établissements gèrent donc un total de bilan représentant trois fois la richesse du pays et ils n’ont pas trente milliards d’euros pour les PME ? Et notamment leurs centaines de milliards de placements financiers, de produits dérivés, fruit de la fièvre spéculative qui les anime en permanence.
Il semble bien loin le temps où le Parti socialiste se battait, avec l’ensemble de la gauche, contre la banalisation du livret A, ressource dévolue à la construction et à la réhabilitation de logements sociaux (c’était pourtant en 2008) Maintenant, il recule sur la centralisation de la ressource et laisse les mains libres aux banquiers.
Ni le logement social, ni les PME n’ont, depuis la distribution du livret A par toutes les banques, tiré le moindre avantage de la situation.
L’épargne populaire doit rester l’outil de construction du logement social, de la transition écologique, du développement social urbain, de l’égalité des territoires. Il faut renoncer au transfert des fonds du Livret A aux banques ! Fin de citation.
Nous ajouterons que les dirigeants de PME qui ont tant de mal à avoir des crédits avec les banques privées et qui comptaient sur la banque publique d'investissement pour les aider jugeront de la pertinence de cette décision gouvernementale..qui revient à encourager la spéculation au détriment de l'investissement.
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Nous venons d’apprendre avec grande tristesse le décès de notre camarade Charlotte CRISTOFANI, née à Marseille le 5 janvier 1925. Très tôt, elle milita à la Jeunesse Communiste à Mazargues à partir de 1940, puis au Parti à St Marcel pendant de nombreuses années où on se souvient de son engagement dans la diffusion de la presse démocratique et notamment de la Marseillaise.
Charlotte travailla plus tard aux expéditions puis au standard de La Marseillaise pendant au moins quinze ans.
On la retrouve militante infatigable de la justice sociale plus tard à La Bouilladisse, puis à Aubagne où, sur ses vieux jours, elle s’était retirée au Moulin du Béal.
Nous nous souviendrons de ses qualités d’accueil, de sa jovialité et de sa faconde marseillaise. Elle était capable de remonter le moral aux plus découragés.
Elle nous laisse l’image d’une Marseillaise authentique, très attachante, alerte intellectuellement et physiquement avec une très grande qualité d’écoute. Charlotte était en bonne forme jusqu’au 28 juin de cette année où elle fût hospitalisée en urgence. Elle était vétéran de notre Parti.
La cellule du Pin Vert du PCF et la section d’Aubagne du Parti Communiste Français présentent à ses enfants Matthieu et Josiane, à ses petits enfants Dominique, Michel, Corinne, à ses arrière-petits enfants leurs plus sincères condoléances.
Charlotte sera inhumée le jeudi 18 juillet 2013 à 16 h 30 au cimetière de Fenestrelle d’Aubagne. (La levée du corps ayant eu lieu à St Pierre à partir de 16 h le même jour.)
Ses camarades de la cellule du Pin Vert du Parti Communiste Français et de la section d’Aubagne du Parti Communiste Français.
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Dernière minute: suite à l'annulation de la venue du premier ministre, la manifestation prévue ci-dessous est annulée.
Ci-dessous un extrait de la Marseillaise paru le lundi 1° juillet 2013 en page locale du pays d'Aubagne:
L’union des maires et présidents des communautés des Bouches-du-Rhône ( Communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile, pays de Martigues, Pays d’Aix, Ouest-Provence, Agglopole Provence..) lance dans un communiqué un appel au rassemblement de tous les habitants des communes et communautés concernées, devant la Préfecture des Bouches-du-Rhône à Marseille, mercredi 10 juillet à 15h, pour dire « Non à la métropole du gouvernement ».
Cette date coïncide avec l’examen et probablement le vote par l’Assemblée Nationale du texte de loi pour la création de la métropole marseillaise. Une structure qui va rassembler « 90 communes contre leur gré et 7000 fonctionnaires », dénoncent les 109 maires du département opposés à cette « mégalopole sur-dimensionnée, hyper-centralisée , coûteuse, technocratique et, au total, inefficace ».
Des bus partiront à 13 h 30 des services techniques de la Ville d’Aubagne( chemin de la Vallée) et de l’Agglo ( 932 avenue de la Fleuride à Aubagne) .
Les inscriptions pour les bus se font au 06 12 79 98 00 ou 04 42 62 85 00 ou bien par courriel adressé à
Nous appelons à manifester contre cette métropolisation forcée. Nous sommes, nous communistes et membres du Front de Gauche, attachés à la démocratie locale en dépit des exigences de gouvernance de la Finance.Un des amendements proposés par les élus des BdR à l'Assemblée Nationale est " de consulter par référendum les populations quand on décide de toucher aux territoires". Nul doute qu'ici, comme en Corse et en Alsace, les citoyens de nos territoires consultés feraient remonter leur refus de toucher aux fondements de notre République que sont communes et départements.