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La lutte des « FRALIB » à Gémenos pour l’augmentation de 200 euros de leurs salaires, pour une répartition équitable des richesses produites par le Travail met en évidence le mal qui ronge l’économie française et européenne. L’écrasement des salaires afin de transférer l’essentiel des gains dus à la productivité du travail vers les actionnaires et la finance est au coeur de la crise. Cette politique fut inaugurée en 1983 en France. Cela fait trente ans que l’abaissement relatif des salaires aggravé par un chômage massif et la généralisation de la précarité plombent l’économie et creusent les déficits publics.

Depuis cette époque, nos systèmes de sécurité sociale et de retraite solidaire sont privés des ressources vitales pour leur pérennité. Depuis le plan Delors en 1983 et l’avènement au plan international des Reagan et Thatcher, la part des salaires dans la valeur ajoutée produite passe en dessous de la moyenne de la période 1955-1973. Le niveau du salaire moyen en 2007 aurait été de 25% supérieur s’il n’y avait pas eu cette politique dite libérale suivie. Et dans l’Industrie, le retard salarial est encore plus criant, se situant entre 35 et 45%. Le Parti Communiste Français soutient les luttes pour l’augmentation des salaires et propose un véritable Grenelle des salaires, pour financer nos retraites et notre protection sociale.

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