L’Etat, au service du patronat, organise la pénurie, pour pousser, au travers de l’autonomie financière des établissements, à ce que des enseignants contractuels soient embauchés localement. C’est une catastrophe pour l’avenir que d’avoir des enseignants insuffisamment formés et dans l’insécurité et donc manquant de disponibilité pour les élèves à force de courir le cachet. En dénationalisant l’enseignement, le gouvernement accroit les inégalités entre territoires et classes sociales.

On sacrifie les conditions qui pourraient permettre d’améliorer la qualité de l’éducation.

Les candidats communistes aux élections cantonales porteront au contraire l’idée que l’Etat doit assumer ses responsabilités au lieu de se défausser sur les collectivités locales qui n’auront pas les moyens de s’y substituer. Leur rôle est ailleurs que dans le pédagogique, dans la création d’infrastructures de qualité et d’une carte scolaire juste qui permettent à l’Education Nationale de remplir la même mission partout, pour l’égalité.

Le PCF appelle à tout mettre en oeuvre pour réussir la mobilisation du 22 janvier initiée par le collectif "l'éducation est notre avenir" et ainsi faire entendre la nécessité pour l’avenir du pays et des enfants de la relance du service public d’éducation nationale.

Annonces de suppressions de postes pour la rentrée 2011...

Premier degré: suppression de 3 367 emplois d'enseignants.

  • Aix-Marseille : -98
  • Amiens : -149
  • Besançon : -94
  • Bordeaux : -98
  • Caen : -195
  • Clermont-Ferrand : -104
  • Corse : -15
  • Créteil : -120
  • Dijon : -125
  • Grenoble : -40
  • Lille : -336
  • Limoges : -53
  • Lyon : -62
  • Montpellier : -95
  • Nancy-Metz : -298
  • Nantes : -71
  • Nice : -116
  • Orléans-Tours : -120
  • Paris : -77
  • Poitiers : -77
  • Reims : -131
  • Rennes : -75
  • Rouen : -156
  • Strasbourg : -177
  • Toulouse : -150
  • Versailles : -120
  • Guadeloupe : -85
  • Guyane : 40
  • La Réunion : -75
  • Martinique : -95

Second degré : 4 800 suppressions de postes d'enseignants.

  • Aix-Marseille : -72
  • Amiens : -198
  • Besançon : -177
  • Bordeaux : -46
  • Caen : -154
  • Clermont-Ferrand : -182
  • Corse : -18
  • Créteil : -426
  • Dijon : -186
  • Grenoble : 0
  • Lille : -470
  • Limoges : -95
  • Lyon : -220
  • Montpellier : -96
  • Nancy-Metz : -524
  • Nantes : 0
  • Nice : -239
  • Orléans-Tours : -284
  • Paris : -27
  • Poitiers : -70
  • Reims : -220
  • Rennes : -39
  • Rouen : -196
  • Strasbourg : -193
  • Toulouse : -32
  • Versailles : -493
  • Martinique : -139
  • Guadeloupe : -70
  • Guyane : +37
  • Réunion : -81

 

Emplois administratifs : suppression de 600 emplois administratifs, soit - 200 ETPA (équivalents temps plein administratifs).

  • Aix-Marseille : -15 soit -5,00 ETPT
  • Amiens : -16 soit -5,33 ETPT
  • Besançon : -14 soit -4,67 ETPT
  • Bordeaux : -17 soit -5,67 ETPT
  • Caen : -10 soit -3,33 ETPT
  • Clermont-Ferrand : -28 soit -9,33 ETPT
  • Corse : -10 soit -3,33 ETPT
  • Créteil : -25 soit -8,33 ETPT
  • Dijon : -24 soit -8,00 ETPT
  • Grenoble : -15 soit -5,00 ETPT
  • Guadeloupe : -5 soit -1,67 ETPT
  • Guyane : 0
  • Lille : -59 soit -19,67 ETPT
  • Limoges : -11 soit -3,67 ETPT
  • Lyon : -12 soit -4,00 ETPT
  • Martinique : -5 soit -1,67 ETPT
  • Montpellier : -10 soit -3,33 ETPT
  • Nancy-Metz : -19 soit -6,33 ETPT
  • Nantes : -25 soit -8,33 ETPT
  • Nice : -14 soit -4,67 ETPT
  • Orléans-Tours : -19 soit -6,33 ETPT
  • Paris : -25 soit -8,33 ETPT
  • Poitiers : -25 soit -8,33 ETPT
  • Reims : -12 soit -4,00 ETPT
  • Rennes : -20 soit -6,67 ETPT
  • Réunion : -5 soit -1,67 ETPT
  • Rouen : -25 soit -8,33 ETPT
  • Strasbourg : -12 soit -4,00 ETPT
  • Toulouse : -23 soit -7,67 ETPT
  • Versailles : -25 soit -8,33 ETPT

Communiqué de presse du réseau école du PCF, Paris, le 22/12/2010

 

Postes d’enseignants : halte à la liquidation de l’avenir !

 

 

Un comité technique paritaire ministériel doit se réunir pour examiner la répartition académique des suppressions d'emplois dans l'Education nationale. Le ministère annonce la poursuite de la saignée.

 

Sous la présidence Chirac, les postes de fonctionnaires dans l’éducation nationale avaient déjà été supprimés, sous le prétexte fallacieux d’une baisse momentanée des effectifs d’élèves. Depuis Sarkozy, la liquidation s’accroît tous les ans.

 

2007 : 8 700 suppressions

 

2008 : 11 200

 

2009 : 13 500

 

2010 : 16 000

 

2011 : 17 000 suppressions annoncées pour la rentrée. ( voir le détail donné ci-dessous).

 

Cela ferait 66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat, soit 8% des effectifs !

 

Mais depuis 2000, la natalité est repartie nettement à la hausse ! Selon l’INSEE, de 700 000 naissances annuelles au début des années 1990, on est passé à 774 800 en 2000, et cela ne cesse de croître, avec plus de 830 000 naissances annuelles depuis 2006 (ceux qui rentrent en CP en 2011), soit une élévation de plus de 7% depuis 2000 où l’on parlait déjà de « baby-boom »!