Les lieux d’accueil des assurés actuellement au nombre de 52, passeront à 37 dans un premier temps. Les dossiers des assurés ne seront plus traités dans leur intégralité dans le même centre, ils seront fractionnés et gérés dans divers centres du département. Les assurés seront reçus dans un E A S (Espace Accueil Service), où un minimum d’informations pourra leur être données ; les temps de réponse à leurs demandes seront bien entendu très longs et ils seront fortement invités à utiliser les nouveaux outils mis à leur disposition (bornes internet, plateformes téléphoniques, réclamations par courriers électroniques…).
La Sécu n’échappe pas au démantèlement programmé des services publics. On éloigne l’assuré des centres de gestion, comme le public de la poste, d’EDF… Exemple : suite à la fermeture du centre de saint Henri, les habitants de l’estaque et de saint André sont obligés de se déplacer jusqu’à saint Louis. Il en est de même pour les habitants du nord du département éloignés de leur centre de paiement. Les guichets automatiques ne pourront jamais remplacer le dialogue en direct avec un technicien de la Sécu. Dans les zones où les populations sont très précarisées, souvent en grande difficulté financière et sociale, les obliger à se déplacer revient à leur interdire l’accès au service public de la sécu et peut être aux soins.
LA SÉCU APPARTIENT AUX ASSURÉS, C’EST NOTRE PATRIMOINE
Ils ont décidé de le brader, de saccager les principes fondamentaux qui ont servi de base à cette belle invention. Depuis sa création à l’initiative du CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE en 1945et sa mise en place par AMBROISE CROIZAT, ministre communiste, le patronat n’a qu’un seul objectif : la détruire. Sous prétexte de déficit, on veut la livrer aux assurances privées. Son budget, de l’ordre de une fois et demie celui de l’état, aiguise l’appétit des capitalistes.
On ne nous parle que de dépenses, jamais des recettes nouvelles à rechercher :
- Les taxes dues par l’état
- Limiter les allègements de cotisation accordés aux employeurs, qui de plus tirent les salaires vers le bas.
- Arrêter les licenciements : l’emploi est un moyen efficace pour relancer la consommation et l’économie.
Qui peut croire que ce qui était possible au sortir de la guerre de 1945 ne le serait plus au 21° siècle, dans une France prospère, 4°puissance financière mondiale ? Nous devons retourner à une gestion démocratique et donc à l’élection des conseils d’administration dans toutes les caisses de sécurité sociale.
TOUS ENSEMBLE, NOUS POUVONS EMPÊCHER LA FERMETURE DES CENTRES DE SÉCU !!
Après un débat où a été notamment évoqué la figure du ministre communiste Ambroise Croizat, dont nous commémorons cette année le 100° anniversaire de la naissance et le 60° anniversaire de sa mort (ainsi que les 65 ans de la Sécu), les participants se sont promis des se retrouver pour d’autre actions en vue du maintien du centre Antide Boyer, cher au cœur des aubagnais.