Pétition : «  Solidarité avec la résistance  grecque »

(cf. L’Humanité du 17 février,  pages 12 et 24)

La troïka – Banque centrale européenne, Commission européenne et Fonds Monétaire International ( FMI ) – a décrété que l’unique voie de sortie de crise pour la Grèce était de se serrer la ceinture.

Un remède qui risque fort de tuer le malade. En 2009, la dette de la Grèce était de 120% ; elle est aujourd’hui, après une série de plans de rigueur, de 160% !

De plus, mardi 14 février le gouvernement d' Athènes a annoncé une chute de l'activité du pays de 7%, fin 2011, en rythme annuel. Le produit intérieur brut baissera de 4 à 5%, cette année, selon le FMI. La Grèce a déjà connu quatre années de récession..

Texte :

Le peuple grec est en situation de légitime défense. Les plans successifs échafaudés à Bruxelles sont à chaque fois en échec.En se soumettant toujours davantage aux diktats des marchés financiers on ne traite pas le malade. On le tue (..)

Il faut un véritable plan de solidarité. C’est aussi la seule voie de salut pour l’euro et les partenaires européens d’Athènes.

La Banque Centrale Européenne ( BCE) doit aider à relancer la croissance et l’emploi en Grèce, et partout ailleurs, en finançant – au taux auquel elle prête aux banques , c’est-à-dire à 1% voire moins –les Etats et leurs services publics, en leur permettant ainsi de sortir de leur dépendance des marchés financiers et de leurs taux d’intérêt usuraires…

A signer sur le site www.humanité.fr