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Le président devra choisir
Hollande devra choisir.
(Editorial de la Marseillaise du 18 juillet 2012)
François HOLLANDE a doublement tort.
Quand il affirme qu’il a obtenu au terme du récent sommet européen une renégociation du traité d’austérité budgétaire.
Quand il refuse de demander au peuple de trancher sur un sujet qui engage l’avenir du pays.
Le président de la République affiche son ambition de relancer tout à la fois la machine économique et la justice sociale. Comment pourrait-il y parvenir en emprisonnant ses marges de manœuvre dans les mailles du filet austéritaire construit en début d’année par Nicolas SARKOZY et Angéla MERKEL ?
Ce traité n’est pas l’une des solutions possibles. Il est le problème.
Au prétexte de réduire déficits et dettes publics, il démolit les modèles économiques et sociaux. Avec l’intention de faire converger les choix nationaux, il impose le tout-libéralisme et restreint les souverainetés populaires.
Entre gens de gauche, la franchise est de mise, alors disons-le tout net : le « changement, c’est maintenant » n’est pas compatible avec ce traité.
Entre les deux, François HOLLANDE devra choisir. C’est pourquoi son intérêt comme celui du pays est qu’il s’adresse au peuple, permette un grand débat national ponctué par un référendum.
Face à l’énorme pression du monde de la finance, le recours à l’intervention populaire est l’outil le plus efficace pour réussir le changement. Elle n’est pas un problème.
Elle est la solution.
Christian DIGNE
Nota :
Le Parti Communiste Français et le Front de Gauche réclame un référendum sur ce traité.
Signez la pétition papier proposée par nos militants et élaborée par notre section.
Vous trouverez aussi ci-dessous le texte de la pétition proposée par notre Fédération que vous pourrez signer par Internet sur leur site.
Texte de la pétition du site du PCF 13
Monsieur le Président,
Les Françaises et les Français vous ont élu pour que leur vie change, pour s’attaquer au monde de la finance et sortir de la crise.
Pour la première fois, la gauche est majoritaire à l’Assemblée et au Sénat, c’est le moment de répondre - enfin - aux urgences sociales en se donnant les moyens d’un véritable changement.
Rien ne sera possible avec l’austérité qu’impose le Pacte budgétaire européen, dont vous souhaitez la ratification par le parlement, sans consulter notre peuple.
Nous proposons d’autres solutions :
- Une augmentation significative du SMIC, des salaires et des pensions.
- Un moratoire sur les plans de licenciements et une loi interdisant les licenciements boursiers.
- L’arrêt général de la RGPP, le développement de l’emploi et des services publics pour répondre aux besoins.
- La mise en place d’un pôle public bancaire et financier.
- La non ratification du Pacte budgétaire européen par le parlement et la consultation des Français par référendum.