Francis était un homme sensible, généreux, révolté.
Un de ceux que cette société de la réussite, du clinquant rejette à la rue.
La maladie, la séparation, la perte de son emploi l'avaient fait descendre au fond de l'enfer.
Il connaissait l'horreur de ce qu'on offre aux sans abris, aux sans papiers, les "foyers" si mal nommés qu'il nous décrivait par le détail.
Jusqu'au bout, il s'est battu, toujours en contact avec les amis de l'Humanité.
Avec le Front de Gauche pour l'europe, il était là encore en juin, comme délégué de liste.
En juillet , il retrouvait un travail dans un collège comme éducateur, son métier.
La maladie a été plus rapide.
Respect et salut à sa mémoire.