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Date: 22 novembre 2012 Lieu : Cercle de l'Harmonie, Aubagne.
Intervenants : Gérard CAZORLA délégué du personnel Fralib, Thierry LAUTHELIER gérant de SCOP.
A la tribune : Outre les intervenants, Alain TARRINI (de la section Parti de Gauche 13 Est.), Jean-Philippe IZQUIERDO, représentant la FASE, COSTA Gérard président de séance, Robert SAHAGUIAN sans parti.
Dans la salle : entre 40 et 50 personnes de diverses sensibilités, y compris des sans partis. On notait aussi la présence de Jean TARDITO député-maire honoraire, des représentants de l’USR CGT, du Parti de Gauche et des membres du Parti Communiste. Trois représentants de la CALME (comité antilibéral de Marseille Est) sont également présents.
Excusé(e)s connus : CALABUIG Bernard de l’ACU et de la FASE,.
1) Introduction:
Le président de séance indique certains évènements survenus depuis la dernière réunion du Front de Gauche le 18 octobre :a) Au plan international :
Guerres au Proche Orient. (Manifestation à Aubagne vendredi 23 novembre à l’appel de plusieurs organisations sur le cours Foch). Réélection d’Obama, changement d’équipe dirigeante en Chine.
La crise s’accentue en Europe. L’évolution de la situation économique en Grèce fait peur. Des manifestations importantes contre l’austérité ont eu lieu le 14 novembre en Espagne, Portugal, Grèce, France, etc.
b) Au plan national :
Les fermetures d’entreprises continuent et les repreneurs (dans la sidérurgie et le raffinage) ne se bousculent pas.
L’orientation vers le centre de Hollande se confirme. Le rapport Gallois dont on pourrait approuver le constat propose des solutions dans le cadre libéral. Le coût du travail est dénoncé mais pas le coût des frais financiers des entreprises.
Or pour les entreprises non bancaires, les frais financiers représentent le double des cotisations sociales ! L’Allemagne s’écroule un peu moins vite que les autres pays de la zone euro grâce au caractère davantage coopératif de ses banques.
Des dividendes importants sont distribués au détriment de l’investissement et de la recherche.
La politique d’austérité mise en place par le pouvoir socialiste va dans le sens des revendications des patrons du CAC 40. Il y a des crédits d’impôts ou des baisses d’impôts pour les entreprises et une réduction programmée des dépenses publiques. La TVA est augmentée dans certains secteurs en dépit des promesses de Hollande.
Tarification de l’énergie proposée: pénalisation des plus pauvres par bonus malus. Refus des sénateurs communistes et du Front de Gauche. Sécurité Sociale : attaques par le gouvernement avec la mise en place de la CASA, taxe nouvelle pour les retraités pour financer la perte d’autonomie (0.30% d’abord, puis augmentation, etc.).La CGT et d’autres syndicats ont participé à une manifestation européenne contre l’austérité mercredi 14 novembre.
Une bonne nouvelle : bienvenue aux Alternatifs qui rejoignent le Front de Gauche.
Alain TARRINI rappelle qu’une assemblée a eu lieu récemment sur Grèce à La Bédoule avec le témoignage d’un de nos collègues du Parti de Gauche qui va souvent dans ce pays.
c) Au plan local :
Métropolisation forcée autour de Marseille en train d’être mise en place. A situer dans la diminution programmée des dépenses publiques. Le pouvoir des élus de proximité réduit à néant sauf peut-être l’état civil, mais plus de pouvoir économique, plus de pouvoir sur les transports, etc. Inquiétant pour la démocratie. Nous avons fait une assemblée le 18 octobre à ce sujet.
Aucun changement dans les médias : cf les comptes rendus précédents.Une amie veut prendre en main le site du Front de Gauche. Nous la remercions et ferons tout pour l’aider. Voir PV du 18 octobre et l’intervention de Philippe à ce sujet.
2) Les exposés:
Point 1 : Exposé de Thierry LAUTHELIER dirigeant de SCOP sur Napollon.
Le congrès des SCOP vient de se terminer à Marseille et il y a participé. Il y a 3000 SCOP en France. L’intervenant a parlé de 200 SCOP dans les BdR, 4 à 5 dans la zone des Paluds.
Les SCOP sont tenues de répartir les richesses produites sous forme de participations. Une SCOP est une société coopérative de type SARL ou SA, dont les associés majoritaires sont les salariés. Les décisions sont prises collectivement selon le principe coopératif "une personne = une voix", indépendamment du montant de capital détenu.
Réunis autour d'un même projet économique et des mêmes valeurs, ils s'impliquent totalement dans l'entreprise.
Les SCOP peuvent être créées dans tous les secteurs d'activités : commerce, industrie, artisanat, services, multimédia et mêmes certaines professions libérales réglementées (architectes, géomètres-experts).
La SCOP se constitue un patrimoine propre (réserves financières impartageables). L'impartageabilité de ces réserves (c'est-à-dire l'impossibilité de les incorporer dans le capital social ou de les distribuer) préserve la SCOP d'une prise de contrôle majoritaire par les investisseurs extérieurs et garantit ainsi son indépendance et sa pérennité.
Avantages fiscaux 2 ou 3 ans sans impôt à l’installation, aide de l’Agglo en ce qui concerne les locaux (pépinière d’entreprises) Le statut de jeune entreprise innovante (JEI), (cf la loi de finances pour 2004), confère aux PME de moins de 8 ans qui engagent des dépenses de recherche-développement représentant au moins 15 % de leurs charges, un certain nombre d'avantages :exonération d'impôt sur les bénéfices et d'IFA, sur les plus-values de cession de titres pour les associés de la JEI, ainsi qu’un allègement des cotisations sociales patronales sur les salaires versés aux personnels participant à la recherche. (avantage revu à la baisse en 2010)
Dans le débat qui s’instaure, Edmond mutualiste intervient et pointe la différence entre SCOP et Mutuelles. Charles parle de son expérience des Réquisitions ouvrières dans le Marseille de l’immédiat après-guerre. Suite à une question, Thierry précise qu’en cas de l'embauche d’un nouveau salarié, chaque SCOP peut choisir les modalités pour qu'un salarié devienne (ou non) associé de la SCOP (cela est écrit dans ses statuts).Pour notre SCOP, nous avons choisi un mode où le nouveau salarié doit déposer sa candidature dans les 2 ans. C'est ensuite à tous les associés de décider de son intégration ou non.
Point 2 : Exposé de Gérard CAZORLA délégué du personnel à Fralib
L'histoire des Fralibiens de Gémenos ( voir leur site avec les mots clefs Fralib ou Elephant vivra ) est celle d'une délocalisation voulue par la multinationale UNILEVER ( 4.6 milliards de bénéfice net et 2.5 milliards de dividendes versés aux actionnaires en 2011) . A Gémenos, le plan social ou PSE ( initiales du mal nommé plan de sauvegarde de l'emploi) a été refusé deux fois par la Justice et aurait été retoqué une 3° fois sans l'intervention d'un ministre sarkozyen en faveur d'UNILEVER. Xavier BERTRAND a bloqué le document de réserves de l'Inspection du Travail . Sans ce document, le Tribunal ne pouvait que l'accepter..
Gérard CAZORLA a répété que le coût du travail salarié dans un sachet de thé ne représente que 16 centimes du prix total..
Le projet de SCOP T I ( Thés Infusions) présenté par les salariés ex-Fralib prévoit 103 emplois et la fabrication de 1000 tonnes de produits par an. Les ex-Fralibiens veulent travailler avec des producteurs de la Région ( lavande, menthe, etc.) et créer des synergies avec l'agriculture méridionale. Ils ont pris contact pour la fourniture de thé avec le Vietnam.
Benoît HAMON, ministre de l'économie sociale et solidaire dans le gouvernement AYRAULT, vient de les recevoir au congrès des SCOP. Il a proposé son soutien.Le ministre a aussi promis d'intervenir auprès de la grande distribution pour aider la nouvelle SCOP. Il faudrait qeu le gouvernement insiste auprès d'UNILEVER pour céder la marque Eléphant ou qu'il la réquisitionne en cas de refus. Rendez-vous le 6 décembre à la Préfecture des BdR pour un prochain épisode.
Pendant la campagne des Présidentielles, tous les candidats de Gauche étaient venus à l'usine de Gémenos proposer leur appui; il faut maintenant tenir les promesses..
Point 3 : Débat
Les lignes qui suivent ne peuvent que faiblement refléter la richesse de celui-ci et ce résumé n’a donc rien d’exhaustif. Un débat riche démarre dans la salle où les questions fusent. Outils à la disposition du gouvernement comme les réquisitions, comment concilier gestion et défense des salariés quand ce sont les salariés qui sont les gestionnaires, etc.
Point 4 : Décisions :
1)Soutenir financièrement les ex-Fralib (les délégués du personnel ne sont pas payés, UNILEVER les considérant en grève alors qu’il est notoire que le trust n’a pas voulu faire démarrer l’usine), participer à toutes les initiatives pour soutenir leur projet de SCOP T I .
2) Participer à la future manifestation à Marseille contre la métropolisation autoritaire le 21 décembre, date à confirmer. Suite à notre assemblée du 18 octobre 2012.
Deux films à voir : le 4 décembre 2012 à 20 h au Cercle de l’Harmonie à l’initiative des Amis de l’Humanité le film « Ma mondialisation » de Gilles PERRET et à la MASC de La Penne-sur-Huveaune, à l’initiative d’ATTAC le jeudi 6 décembre à 19h concernant « Le Grand Retournement » film de Gérard MORDILLAT.
Prochaine assemblée citoyenne du Front de Gauche: non définie en séance mais probablement au Cercle de l’Harmonie, jeudi 20 décembre 2012(à confirmer) à 18 heures 30 sur la Fiscalité.
Nota: Pour écrire au Front de Gauche, adresser votre courrier sous pli à "Collectif du Front de Gauche, Cercle de l’Harmonie, 12 cours Beaumond, 13400 Aubagne."
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Comme en écho à notre article précédent sur Edmond Garcin, l’Agence Régionale de Santé vient d’accorder l’autorisation d’installer un appareil d’IRM à l’hôpital d’Aubagne qui porte son nom.
C’est une bonne nouvelle pour les populations du bassin sanitaire, un encouragement pour toutes celles et tous ceux qui durant plusieurs mois se sont mobilisés autour de la pétition. Une belle victoire, car rien n’était acquis d’avance, qui montre une fois encore que tout est possible lorsque élus et citoyens agissent ensemble. Fort de ce succès, le comité Agir pour l’Hôpital d’ Aubagne qui, depuis des années, lutte pour défendre son établissement public,entend poursuivre ses actions pour redonner à l’hôpital et à la santé publique les moyens qui leur font défaut.
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Entre 80 et 100 personnes, dont de nombreux élus ( dont le Maire d'Aubagne Daniel FONTAINE et Magali GIOVANNANGELI présidente de l'Agglomération ) ou d'anciens élus ( Geneviève DONADINI, François COQUILLAT et bien d'autres) ont participé à cette commémoration qui s'est déroulée ce dimanche 25 novembre à partir de 10 h 30. Après quelques mots d'introduction de Yvon BERGER gérant du Cercle de l'Harmonie et témoin de cet évènement, la parole fût donnée au député-maire honoraire d'Aubagne.
Ci-dessous l'allocution de Jean TARDITO:
"Merci Yvon BERGER de nous recevoir au Cercle de l’Harmonie aujourd’hui. Bravo Sandro DANI d’avoir eu cette idée de souvenir et de ferveur amicale.
Faisons-nous plaisir ! Souvenons-nous de l’enthousiasme partagé, du sentiment d’aboutissement de luttes et de batailles de convictions que nous avons ressentis ce 25 novembre 1962.
Nous étions persuadés qu’une ère nouvelle se profilait pour Aubagne et sa région. Retrouvons-nous, il y a 50 ans, quand de La Pomme à La Ciotat , en passant par La Penne, Aubagne, La Bédoule, en jetant un regard vers Gémenos, Cuges et Cassis, oui, retrouvons-nous quand nous votions pour le 2° tour des Législatives et élisions pour la première fois un député communiste à l’Est de Marseille.
Edmond GARCIN était arrivé en tête au 1° tour face au sortant F. LEENHARDT. Ce n’était pas rien ! Celui-ci avait refusé la proposition du Parti de se désister en sa faveur.
Edmond a été élu avec plus de suffrages encore qu’au premier tour !
Tension, émotions, embrassades en enregistrant les résultats car nous n’avions ni portables, ni informatique et peu de télévision. Le Cercle était en ébullition, c’était une expression populaire de reconnaissance envers Edmond GARCIN.
Tout ressurgissait dans la joie des accolades : le Front populaire, la Résistance et la Libération, le retour des prisonniers et des déportés, la vie militante, sa vie d’enseignant laïque et son action d’élu municipal et de conseiller général depuis la fin de la guerre de 1939-1945 ! Tout !
Edmond, c’est un engagement total, sincère, désintéressé, attentif à tous et à tout.
Il impose le respect y compris à ses adversaires politiques. C’est un homme de conviction, de liberté et d’émancipation humaine.
Tout cela émergeait il y a 50 ans alors que venait de se terminer la Guerre d’Algérie avec le retour de nos jeunes soldats et l’accueil des rapatriés qui parfois étaient dans le dénuement le plus complet. Emergeait aussi pour les Aubagnais le sentiment de frustration née en 1959 au second tour des Municipales quand Edmond et sa liste avaient été éliminés par la coalition issue d’un mariage politicien entre la Droite et les Socialistes de la S.F.I.O.
Notre population jugeait et rétablissait la justice en ce soir triomphant du 25 novembre 1962.
A partir de ce jour, la charge d’activité d’Edmond, entouré de l’affection de Pierrette et des siens, s’élargit. Allers-retours à l’Assemblée Nationale en trains de nuit, souvent avec René RIEUBON et Léon DAVID. Départ lundi soir, retour vendredi matin ! Travail législatif, action cantonale, puis, en plus à partir de 1965, la fonction merveilleuse de Maire d’Aubagne.
Mesurez la capacité de travail, de présence, d’écoute, de dévouement, d’imagination et de création dont Edmond GARCIN faisait preuve ! Jean CAPUTO qui le conduisait peut encore en témoigner.
Toujours aux côtés du monde du Travail, défenseur des droits acquis, soucieux de l’amélioration des conditions d’existence de toute la population des jeunes aux plus anciens, Edmond savait être là !
Et, à cette époque, il y en avait de l’industrie dans la vallée de l’Huveaune à La Ciotat via Aubagne. Et des noms chargés d’histoire entre autres : Prior, Coder, La Barasse, Procéram, les Chantiers Navals ! Il y en avait de l’agriculture et de l’élevage notamment porcin. Il y en avait de la pêche à Cassis et La Ciotat.
Si nous mesurions les besoins de santé, de services, de logements, nous savions qu’il fallait défendre, promouvoir, créer le patrimoine culturel et environnemental.
Allez à la Bibliothèque Marcel Pagnol et relisez le livre d’Edmond qui relate cette période que nous avons partagé avec lui. Ceux de la première équipe vous en parleront. N’est-ce pas François COQUILLAT, Jean MONCLAR, Jean DEUMIE, Jean PAILHAS. Ce mouvement s’est poursuivi avec toutes les équipes dont il s’est entouré.
Et pas qu’à Aubagne. Yvette EYMARD, sa suppléante et Marcel BENASSI à Marseille. Armand SUZZI, Elie URAS, Geneviève DONADINI, BOIREAUD, GRIMAUD, Alphonse GRIMAUD, Alphonse BONIFAY, Fortuné JAYNE, Marius AIMONETTO, Pierre CHIARADIA,, FROSINI, Georges ROMAND, Louis PERRIMOND, tous portants du même engagement depuis le Front Populaire et le programme du Conseil National de la Résistance.
Tous ont la même soif de liberté et de démocratie. Tous sont attachés viscéralement comme Edmond à la Paix et au devoir de mémoire.
Ils ont forgé cette histoire politique qui nous rassemble aujourd’hui malgré les obstacles, souvent face à un anticommunisme virulent et parfois insultant. Et, même s’il était parfois dur, Edmond savait toujours chercher l’explication, le partage, le respect des autres et le rassemblement. Je l’ai personnellement vécu comme instituteur dans son école, comme directeur intérimaire il y a 50 ans, comme élu municipal, conseiller général, puis Maire et Député quand il m'a passé la main.
Edmond avait profondément confiance dans l’homme. Cette confiance sous-tendant ses conseils, ses jugements, son action.
Nous n’étions pas élus pour nous mais pour être au service de tous aimait-il répéter.
Je suis persuadé qu’aujourd’hui il n’aurait pas renié la base humaniste du Front de Gauche dans lequel le Parti Communiste est pleinement engagé.
Et qu’il ferait sien le titre magnifique « L’Humain d’abord »
Merci à tous de partager ce moment."
A cette allocution succèda un apéritif convivial.
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Communiqué de la cellule de La Penne-sur-Huveaune:
Germaine Eicheberger, notre camarade de la cellule "Armand Suzzi" du Parti Communiste Français, est décédée le 18 novembre 2012.
Nous perdons une grande militante de notre Parti qui, toute sa vie, a donné énergie et temps pour aider les familles en difficulté. Elle fut aussi conseillère municipale dans notre ville durant deux mandats au sein de la commission des affaires sociales. Elle était membre du Secours populaire et de la Mutuelle Familiale de La Penne.
Catholique, croyante, elle aimait s'affirmer en tant que communiste.
Germaine, c'était une femme disponible, énergique, au grand coeur, une grande humaniste.
Elle est partie, nous ne l'oublierons pas. Nous présentons nos plus sincères condoléances à Louis et à toute sa famille.
Ses camarades de la cellule "Armand SUZZI".
Nota: La cérémonie funéraire aura lieu le mardi 20 novembre 2012 à partir de 10 h 15 en l'église de La Penne sur Huveaune.
Les communistes de la section du pays d'Aubagne présentent leurs condoléances à Louis, son époux, à sa famille et aux camarades de la cellule Armand SUZZI.
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Invitation
Tous les jours nous apprenons que des usines ou des établissements industriels ou commerciaux ferment, que des ouvriers ou salariés sont jetés à la rue pour que parallèlement certains puissent maintenir le rendement à deux chiffres de leurs actions.
.Le capitalisme mondialisé ne sait pas assurer une vie normale à la population.
Dans sa course pour l’accumulation du capital et le relèvement du taux de profit, le capitalisme mondialisé génère des contradictions qui accentuent sa propre crise, en réduisant notamment les débouchés de la production par les baisses significatives de pouvoir d’achat. Alors que les nouvelles technologies et la révolution informationnelle appellent au partage des connaissances, des pouvoirs, à la coopération des producteurs, à une démocratie à l’entreprise pour une plus grande efficacité, les directions au service des actionnaires parcellisent le travail et renforcent leur pouvoir jusqu’à le transformer en autoritarisme sans borne.
Le capitalisme qui a su en d’autres temps impulser une forme de développement économique et social n’engendre aujourd’hui que gâchis économique et régression sociale.
Aussi, la question de l’appropriation sociale des moyens de production est de plus en plus posée, voire celle du communisme pour certains.
Dans cette optique, les SCOP (sociétés coopératives ouvrières de production, devenues Sociétés Coopératives et Participatives et dont plus de 3000 fonctionnent actuellement en France), deviennent une solution d’actualité. Les salariés adoptent cette structure économique définie comme « un principe de démocratie d’entreprise. » (texte d’orientation du 35° congrès des SCOP)
De plus, Ils sont de plus en plus nombreux à réclamer des nationalisations et leur présence dans les conseils d’administration de leur entreprise.
Le ministre Benoit HAMON promet 500 millions d’euros d’investissement, dont une part devrait bénéficier aux SCOP au titre de l’économie sociale et solidaire, alors que les SCOP réclament la création d’un fonds d’investissement spécialisé dans la reprise sous forme de SCOP d’entreprises.
Nous vous proposons de discuter et d'approfondir le sujet
le jeudi 22 novembre 2012 à 18h30
salle du haut du Cercle de l’Harmonie (cours Beaumond à Aubagne) lors d’une assemblée citoyenne ouverte.
Le débat sera présenté par le collectif Front de Gauche et animé par Gérard CAZORLA, délégué syndical de Fralib et un représentant d’une SCOP, Thierry LAUTHELIER.
Le collectif Front de Gauche
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Dans le cadre de notre Congrès, il est nécessaire de nous retrouver afin de discuter des textes d’orientation pour améliorer vraiment la situation actuelle. Ecarter le candidat du MEDEF et des riches n’est pas suffisant, il faut aussi changer la politique économique et sociale. L’application du traité Sarkozy-Merkel par les socialistes, leur promotion d’une politique d’austérité nous mènent à l’échec. C’est créer un boulevard à l’UMP droitisée et au FN ; les grands actionnaires du CAC 40 qui étaient tous alignés derrière le président sorti font pression sur le président Hollande pour obtenir ce qu’ils n’ont pas pu avoir dans les urnes. Les communistes et le Front de Gauche ont un rôle décisif à jouer pour une véritable alternative dans le pays. Des invitations avec l'ordre du jour ont été envoyées à tous les adhérents communistes du pays d'Aubagne. Seuls pourront participer aux votes et être élus les camarades à jour de leurs cotisations.
Assemblée générale des communistes
du pays d’Aubagne
samedi 24 novembre 2012, à partir de 13 h 30
à la maison de quartier Château Blanc du Charrel,
13400 Aubagne
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Le renvoi de la proposition de loi Brottes a fait beaucoup de bruit alors que 9 millions de foyers sont en précarité énergétique.
L’objectif de la proposition de Brottes était de « préparer la transition vers un système énergétique sobre ». Un objectif partagé par l’ensemble de la gauche sénatoriale comme de nombreuses dispositions, notamment l’élargissement de l’accès aux tarifs sociaux de l’énergie à tous les bénéficiaires de minima sociaux. ( …./…..)
Mais les sénateurs communistes ont estimé qu’un autre point posait particulièrement de graves problèmes. Il s’agissait de mettre en place une progressivité des tarifs de l’énergie, basée sur un système de bonus-malus. A partir de trois critères (taille du foyer, zone géographique et type de chauffage), une « consommation cible »aurait été fixée au-delà de laquelle les tarifs devaient augmenter. Un principe que la commission des Affaires économiques du Sénat a donc jugé susceptible d’être frappé d’inconstitutionnalité car contraire aux principes « d’égalité, de péréquation tarifaire, d’exigence de clarté et d’intelligibilité de la loi ».
Les sénateurs communistes reprochaient au projet de pénaliser les ménages les plus fragiles qui ne peuvent réaliser les travaux d’isolation nécessaires faute de moyens ou parce qu’ils sont locataires.
« Qu’en est-il des personnes âgées qui ont besoin de plus de chaleur, des personnes handicapées qui ont besoin de matériel électrique, de ceux qui sont exposés plein sud, des logements collectifs ? » ( …./…..)
A un sénateur PS qui avait déclaré « Quand on est de gauche, on vote avec la gauche, pas avec l’UMP » le porte-parole du PCF, Olivier DARTIGOLLES, répliquait dans un communiqué : « Quand on est de gauche, on ne propose pas une loi élaborée sans aucune concertation avec les différents acteurs que sont les usagers et leurs associations, les élus, les organisations syndicales ».
Olivier DARTIGOLLES a souligné en conclusion que « ce sont bien les parlementaires socialistes qui ont voté avec l’UMP le traité budgétaire européen qui promet l’austérité aux peuples »
« Donc, quand on est de gauche, on refuse le traité Sarkozy-Merkel et on combat l’austérité et toutes les vieilles recettes patronales de compétitivité basées sur l’écrasement du coût du travail » a-t-il appuyé.
D’après des extraits de la Marseillaise ( C.D.) et l’Humanité (A.R.) des 1 et 2 novembre 2012.
Nota :
Les syndicats (notamment CGT et FO) ont approuvé le rejet de ce texte.
La presse liée à la finance, les animateurs des émissions du type « C dans l’air » se sont bien gardés de donner la parole aux sénateurs communistes et Front de Gauche pour qu’ils expliquent leurs votes. Ils se sont conformés à leur rôle habituel de « chiens de garde » du Capital. ( cf le film récent ainsi titré dont nous avons parlé dans un article antérieur)
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Date: 18 octobre 2012 Lieu : Cercle de l'Harmonie, Aubagne.
Intervenant : Olivier BOSCH, adjoint au maire d’Aubagne
A la tribune : Alain TARRINI (de la section Parti de Gauche 13 Est.), CALABUIG Bernard de l’ACU et de la FASE, Jean-Philippe IZQUIERDO, représentant la FASE, COSTA Gérard président de séance et Olga TOUITOU, section du PCF, Robert SAHAGUIAN sans parti.
Dans la salle : environ 50 personnes de diverses sensibilités, y compris des sans partis. On notait aussi la présence de Jean TARDITO député-maire honoraire, Sylvie PILLE d’ATTAC et un représentant de la CALME (comité antilibéral de Marseille Est).Un journaliste de la Marseillaise était dans la salle.
Excusé(e)s connus : Magali GIOVANNANGELI, présidente de l’agglo du PAE qui a adressé une lettre au comité de liaison du Front de Gauche, KAMEL Yannick du Parti de Gauche.
Déroulé de la réunion:
Situation et débat : Pour lancer le débat, le président de séance indique certains évènements survenus depuis la première réunion du Front de Gauche le 20 septembre :
Au niveau international : succès de Hugo CHAVEZ au Vénézuela. L’amélioration des conditions de vie du peuple pourra continuer. Défaite pour le FMI et l’empire nord-américain.
Au national, la grande manifestation du 30 septembre 2012 à Paris contre l’austérité et le TSCG a été un grand succès (80 000 personnes)
Mais en négatif : vote du TSCG de Sarkozy-Merkel au Parlement et refus du référendum par le PS au pouvoir. Annonces diverses de fermetures d’entreprises (raffinerie, sidérurgie, etc.). La situation de l’emploi continue à se dégrader comme sous le président précédent.
Aucun changement dans les médias où se relaient pour l’essentiel les dirigeants UMP, PS, et journalistes des principaux médias. Tout ce monde œuvre pour la poursuite de la bipolarisation droite et gauche libérale avec de larges interviews du MEDEF et du FN.
Les représentants du Front de Gauche ou syndicaux non réformistes ne sont que très rarement invités.
Au plan local, la situation des salariés de Fralib n’a pas évolué. Les salariés ont obtenu les installations acquises par Marseille Provence Méditerranée mais UNILEVER ne veut pas leur laisser la marque Eléphant et ne veut plus payer 12 délégués qu’il considère comme « grévistes ». Les tables rondes avec les représentants des salariés, de l’Etat et d’UNILEVER se succèdent sans résultat décisif. Des procédures judiciaires sont en cours.
Réactions de la tribune : Alain TARRINI se réjouit du résultat au Venezuela et note son peu d’impact dans les médias officiels en France. Le prétendu « dictateur » a gagné 14 élections sur 15 et le résultat de cette dernière n’était pas fait d’avance.
Réactions de la salle : Monique au sujet de Fralib : pourquoi ne pas nationaliser la marque Eléphant ? Réponse de Jean Pierre économiste : la propriété industrielle est protégée par la loi et il est compliqué de s’y opposer sans rapport de forces. Bernard : il serait souhaitable que le peuple prenne le pouvoir sur le terrain (autogestion du paiement des loyers, etc.). Reprenant certaines attentes de la salle, Bernard CALABUIG suggère un débat futur sur l’appropriation sociale des moyens de production (nationalisation, SCOP ou autre). Sylvie d’ATTAC réagit sur le projet de la commission européenne de privatisation de la Sécurité Sociale et indique que c’est une exigence de l’OMC.
Exposé d’Olivier BOSCH, adjoint au maire d’Aubagne, et débat sur la métropolisation et ses conséquences.
(Les lignes qui suivent ne peuvent que faiblement refléter la richesse de celui-ci et ce résumé n’a donc rien d’exhaustif. Le texte in extenso de son intervention lui a été réclamé mais celle-ci n'était pas entièrement rédigée).
L’intervenant a parlé de sa prise de conscience politique personnelle forgée dans la campagne victorieuse du non au référendum de 2005. Le peuple français avait alors refusé l’adoption du traité constitutionnel européen.
Il a rappelé l’évolution locale de la communauté de communes depuis 1992 avec la première loi d’intercommunalité. Des transferts de compétences des communes au profit des intercommunalités avaient eu lieu comme celle des transports, le nettoyage, etc. qui ont permis des économies globales.
D’abord dans le cadre de GHB (Garlaban Huveaune Ste Baume) de 1993 à 2003 puis dans le PAE (Pays d’Aubagne et de l’Etoile). Actuellement, cet ensemble regroupe 110 000 personnes entre BDR Est et Var.
De nombreux succès ont été obtenus dans cet environnement comme les transports gratuits pour n’en citer qu’un. Il a rappelé les menaces de la réforme territoriale de Sarkozy avec la suppression des départements et sa volonté de diminuer les élus de proximité. Son but : remplacer la démocratie locale par un système de gouvernance centralisé.
Or, ce projet de Métropole issu du conseil interministériel de septembre 2012 est à l’opposé de ce que souhaitent les Aubagnais (cf. le référendum local de 2008) et se trouve dans une sorte de continuité avec l’ « ère Sarkozy ». Les élus locaux de tous bords des 9 intercommunalités du département souhaitent au contraire une coopération mutuellement avantageuse entre elles.
Ils disent non à un système de gouvernance centralisée éloignée des préoccupations des citoyens qui anéantirait la démocratie locale. Voir le rendez-vous du jeudi 11 octobre à l’Espace Grimaud où ils se sont exprimés et ont montré les inconvénients du système (Incinérateur imposé, nettoyage mal fait, etc.)
Débat : Fabrice pense qu’il y a trop de structures locales. Il lui est répondu que la démocratie locale est à ce prix. Alexandre indique que les problèmes de la population ne peuvent se connaître que dans la proximité, les échanges dans les places publiques, marchés, etc. L’éloignement des centres de décision est mauvais.
Olga pense que la grande Métropole ne résoudra pas le problème de la pauvreté de Marseille, certains quartiers atteignant jusqu’à 40 % de chômeurs. Lien évident avec le TSCG.
Philippe exprime sa déception devant la non tenue du site Internet du Front de Gauche.
Décisions prises lors de cette assemblée :
1) Continuer la diffusion d’argumentaires contre le TSCG. Utiliser Internet et notamment diffuser les PPS concernant le traité comme celui-ci http://youtu.be/h39KHtMRDGg
2) Participer à toutes les initiatives contre la métropolisation autoritaire.
3) Remettre à jour le site Internet du Front de Gauche. Appel à compétences.
4) Annonces faites en réunion :
Film à voir : le jeudi 25 octobre 20 heures « La stratégie du choc» au MASC à La Penne-sur-Huveaune à l’initiative d’ATTAC.
Film recommandé : Chaos (film sur la situation en Grèce).
Assemblée de l’association des communistes unitaires (ACU) le 15 novembre.
Prochaine assemblée citoyenne du Front de Gauche : le jeudi 22 novembre 2012, à 18 h 30 au Cercle de l’Harmonie, cours Beaumond.
Thème proposé : l’appropriation sociale des moyens de production. (Comme intervenant, un représentant des travailleurs en lutte de Fralib sera invité.)
Nota : pour écrire au Front de Gauche, adresser votre courrier sous pli à "Front de Gauche, Cercle de l’ Harmonie, 12 cours Beaumond, 13400 Aubagne."