Dimanche 12 juin 2021 en soirée, nous avons appris une très mauvaise nouvelle. Le décès de notre amie Mireille JAHAN dite "Mimi".
Née en Alsace le 19 janvier 1948, très tôt orpheline, elle était venue jeune s'installer dans notre ville. Mimi a travaillé plusieurs décennies chez les territoriaux d'Aubagne, notamment dans les écoles primaires. Malgré plus de dix années de retraite, on se rappelle son implication intense dans "Festimôme", fête des enfants d'Aubagne.
Mimi était membre du Cercle de l'Harmonie et ancienne salariée du Cercle (entretien et tenue de la buvette). Malheureusement Mimi avait subi depuis 4 ans de graves ennuis de santé l'écartant de la vie active et militante.
Syndicaliste et communiste, elle participait aux actions de défense du service public et aux campagnes électorales. Nous n'oublierons jamais son côté affectueux et sa disponibilité. Nous appréciions beaucoup les qualités humaines de Mimi.
Elle aurait pu, vu son enfance malheureuse se replier sur elle-même. La vie de Mimi nous montre au contraire une personne ouverte aux autres, prête à aider les associations démocratiques et sportives (Harmonie Cyclisme, Appel des Cent, Cercle de l'Harmonie).
Mireille ne laisse que des regrets. Les participants aux concours de boules auxquels elle participait ont demandé à la direction de "La Boule Harmonieuse" d'organiser un concours portant son nom.
Nous présentons nos plus sincères condoléances à Patrick Jahan son époux et à ses enfants et petits enfants. Une grande amie vient de disparaître.
L' adieu à Mimi s'est fait d'abord le jeudi 17 juin à 14h30 à l'église St Sauveur . Puis il y eût rendez-vous au crématorium de La Fenestrelle à 16h00 .
Ses amis, les membres du Cercle de Harmonie, les communistes et syndicalistes CGT d'Aubagne sont venus nombreux accompagner Mimi qui a beaucoup fait pour rendre la vie dans notre ville plus conviviale et solidaire.
Mimi restera à jamais dans nos coeurs !
L'administrateur du site
Voir l'article de la Provence.
Notre pays vit un moment particulièrement dangereux.
Exploitant les peurs qu'a aggravées l'épidémie de Covid-19, les replis que provoquent les licenciements et la précarité, les divisions d'une société que ravagent les reculs de la République et la casse des services publics, l'insécurité qui mine le vivre-ensemble et le terrorisme islamiste qui endeuille régulièrement la nation, le pouvoir macronien et la droite se livrent une surenchère calamiteuse avec l'extrême droite. Ils nourrissent les divisions de la société française en remettant en cause les libertés publiques, en concentrant toujours plus les pouvoirs institutionnels et économiques, en criminalisant les militant·e·s syndicaux et associatifs et en alimentant les assignations identitaires qui favorisent le racisme et l'antisémitisme, la stigmatisation de secteurs entiers de la population en raison de leurs origines, religions, de leur genre ou de leur orientation sexuelle.
Cette surenchère a un objectif : désigner des boucs-émissaires aux difficultés des Françaises et des Français. Ainsi, sont épargnés ceux qui sont à la tête de grandes fortunes, de multinationales, des banques et assurances et qui ont vu leur fortune augmenter de 170 milliards d'euros sur la seule dernière année. Et pour qu'ils continuent d'accumuler des profits, ils s'en prennent aux droits des privé·e·s d'emploi avec la réforme de l'assurance-chômage, aux droits de tou·te·s les salarié·e·s, affaiblissent la culture si essentielle à l'émancipation de chacun·e, intensifient leurs attaques contre de grandes conquêtes populaires, creusent les inégalités, à commencer par les inégalités femmes-hommes.
À courir derrière les thèmes démagogiques mis en avant par l'extrême droite depuis de nombreuses années, c'est elle qui en profite et c'est la démocratie que l'on met en péril. Au point que des généraux en retraite et des appels fascisants puissent aujourd'hui en appeler à la remise en ordre musclée de la France par une intervention de l'armée.
Il est temps de dire « stop » à ces dérives et d'emprunter un tout autre chemin pour relever le défi des jours heureux.
Les 20 et 27 Juin 2021 auront lieu les élections départementales.
Ci-dessous une lettre du groupe Rassemblé(e)s pour Aubagne, en date du 21 mars 2021
Monsieur le Maire,
La presse régionale nous a informés, en septembre dernier, de l’intention de l’Agence Régionale de Santé de financer, à hauteur de 60 à 100 millions d’Euros la construction d’un hôpital qui remplacerait le centre hospitalier Edmond Garcin.
Cette opération serait réalisée dans les cinq ans, avec une phase de concertation étalée sur un an.
Nous sommes très surpris, en tant qu’élus de la ville d’Aubagne, et 6 mois après ces déclarations, de n’avoir pas été informés officiellement de ce projet et de son contenu.
La ville d’Aubagne, qui est représentée au Conseil de Surveillance de l’Hôpital, est également intéressée par ce projet du fait du bouleversement urbanistique que représenterait la libération de 23 150 m2 de terrain en plein centre-ville, à deux pas de la gare et du lycée. Nous n’accepterons pas que ce terrain soit livré à la spéculation immobilière.
Nous ne comprenons pas que l’option de la rénovation des bâtiments existants soit d’emblée écartée, sachant que certains services comme la réanimation ont été rénovés récemment.
Comme tous les Aubagnais, nous sommes attachés à notre service public hospitalier.
Nous n’accepterons pas que ce projet serve à diminuer l’offre publique de soins sur Aubagne.
La douloureuse affaire du service de réanimation que nous avons contribué à maintenir dans le service public avec les aubagnais qui se sont mobilisés nous a rendus vigilants sur les intentions de l’ARS.
D’autres projets du même type, comme la construction de l’Hôpital Nord à Paris, se soldent par une diminution de l’offre de soins en terme de nombre de lits.
Pour le bassin d’Aubagne, il nous faut bien plus qu’un pôle sénior et un pôle mère-enfant. C’est d’un hôpital général dont ont besoin nos populations, avec toutes les spécialités médicales et chirurgicales ainsi que le plateau technique en rapport avec la taille de cet établissement. Certaines spécialités qui sont déjà actuellement mises à mal à l’hôpital Edmond Garcin, comme par exemple la cardiologie ou la pneumologie doivent retrouver toute leur place dans ce projet.
La crise sanitaire que nous traversons nous a montré à quel point le service public hospitalier, malgré les plans d’austérité qu’il subit, reste indispensable pour faire face aux besoins de santé. Les personnels qui sont toujours moins nombreux et moins bien considérés, avec des salaires indécents, payent un trop lourd tribu. Il faut leur donner les moyens d’exercer leurs métiers dans de bonnes conditions.
Aussi, au nom de notre groupe « Rassemblé.e.s pour Aubagne », je vous demande instamment, Mr le Maire d’inscrire au programme des travaux du conseil municipal l’organisation d’une concertation à ce sujet, en direction des élus et de la population de notre ville. La réunion d’un conseil municipal consacré à ce sujet s’impose.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.
Pour le groupe « Rassemblé.es pour Aubagne»,
Yves Perrin Toinin élu communiste.
Commentaire de l'administrateur du site :
Nous voyons tous que la politique macroniste mise en oeuvre par ses relais locaux et régionaux de droite vise à continuer de diminuer l'offre publique de santé au profit de celle du privé : selon le principe : tout ce qui est rentable au privé, tout ce qui ne l'est pas au public. La crise sanitaire actuelle a mis en lumière l'insuffisance du nombre de lits en Réanimation et a abouti à une diminution drastique de nos libertés individuelles et sociales.
La victoire du Printemps Marseillais chez nos voisins a contrarié la construction d'un Hôpital privé dans le 12° arrondissement à une paire de kilomètres du CHU La Timone et au détriment de cet établissement d'excellence. Nous nous efforcerons nous aussi de mettre en échec par la mobilisation de tous ce projet de réduction de l'offre publique à Aubagne dont le cheminement secret est la preuve qu'il est contraire à l'intérêt de la majorité de nos concitoyens.
Il est intéressant de connaître les interventions du groupe Rassemblé(e)s pour Aubagne au conseil municipal de la ville d'Aubagne et notamment ceux des élus communistes. Il est difficile d'accéder à ces informations dans le contexte sanitaire actuel et il nous semble de notre devoir de vous les faire partager.
Yves PERRIN TOININ a déclaré :
Monsieur le Maire, mesdames messieurs, chers collègues,
Cette délibération, est à mon sens très symbolique de la fébrilité qui prévaut depuis quelques années concernant la bétonisation à marche forcée de notre ville par des promoteurs immobiliers.
Il s’agit ni plus ni moins que de mettre en conformité une situation qui n’échappera pas aux habitants du quartier, qui ont vu s’élever un immeuble construit par un promoteur sur un terrain qui ne lui appartenait pas, puisqu’il faisait encore partie jusqu’à ce jour du patrimoine de la ville.
Vous savez que les habitants de ce quartier sont très sensibles à ce sujet, surtout depuis la tentative échouée de l’implantation d’immeubles de rapport en face de la bibliothèque.
Les 700 riverains pétitionnaires qui s’étaient opposés à cette défiguration du quartier ont fini par avoir gain de cause, et vous ont contraint, monsieur le Maire, à ne pas accorder le permis de construire.
La crise économique actuelle impacte lourdement le pouvoir d’achat des familles.
Les besoins en logements sociaux sont pressants avec les listes d’attente pour les HLM qui s’allongent.
On ne compte plus les immeubles en péril dans le centre-ville, avec encore la semaine dernière l’émoi causé par l’effondrement d’un mur dans un immeuble.
Les Aubagnais ont besoin que la ville conserve son patrimoine foncier, car ils veulent des logements accessibles à tous.
De plus, nous sommes inquiets du devenir du patrimoine historique de notre ville.
Le bassin est un vestige de notre histoire commune .
Comme l’usine de la rue Palissy promise à la destruction, comme l’arche de l’entrée des stades, ces repères visuels sont indispensables pour garder la mémoire de notre ville et de ceux qui l’ont construite.
Pour toutes ces raisons , nous ne pouvons approuver la vente du bassin.
Les élus du groupe « rassemblé. e.s pour Aubagne » ne prendront donc pas part au vote .
Yves Perrin Toinin
L'administrateur du site
Vous êtes parmi les nombreux aubagnais qui se sont opposés à la fermeture de la Poste de Ceintral Park ( pétitions, signatures, manifestations )
Nous vous recommandons ci-dessous la lecture d'une intervention pertinente faite au nom du groupe Rassemblé(e)s pour Aubagne par un des élus communistes :
Déclaration Délibération N°11. Conseil Municipal 23 Mars 2021
Mr le Maire, à la lecture du projet de délibération et de la convention entre la Poste et le Commune le constat est édifiant :
A l’instar de nombre de vos homologues vous auriez dû ou pu montrer une plus ferme opposition à ce projet inacceptable. Vous auriez dû ou pu vous appuyer sur les 3000 signataires pour la défense d’un service public moderne.
Vous auriez pu gagner le maintien d’un bureau de plein exercice. Et à défaut vous auriez pu négocier plus favorablement des conditions d’exercices moins couteuses pour les Aubagnais-es.
En effet, après l’achat des locaux par la commune, la Poste formera les trois agents et donnera une obole ridicule à l’installation : 3000€ et mensuelle 1100€.
Par contre la commune va assurer une dépense constante et quasi-totale pour un service restreint à peau de chagrin.
La Poste étant devenu une S A, cela fait une grosse différence avec un service public.
Son objectif est de dégager, avec votre aide et au dépend des administrés, un bénéfice notamment sur la vente de produits à fort valeur ajoutée.
Les bénéfices => pour la Poste
Les dépenses => pour les Aubagnais-es
Toutes les responsabilités dont les plus lourdes seront à la charge de la commune : installation et gestion des effectifs, remise en état, mise aux normes, sureté et sécurité des biens et des personnes (sur ce dernier point nous vous disons « bon courage ») car un établissement dédié à 12000 usagers avec un distributeur automatique de billets transformé en agence communale est pour le moins périlleux.
Le fonctionnement de ce distributeur sera financé par la commune également ? Cela fait beaucoup ! beaucoup trop !
Bien qu’étant contre la disparition d’un service public, son remplacement par un ersatz n’offrant plus qu’un minimum d’opérations ne nous satisfait pas, Nous nous abstiendrons au regard des besoins et attentes de la population.
L'administrateur du site
Nous avons appris le décès de notre camarade Renée TARDITO née le 15 février 1936 avec une grande tristesse.
Nous avions eu le plaisir de travailler ensemble à la direction de la section d'Aubagne du Parti Communiste Français au début des années 2000.
Renée n'était pas que la compagne de Jean, qu'elle avait épousé en 1956, elle avait des idées généreuses et les mettait en œuvre. On ne reviendra pas ici sur son activité professionnelle et syndicale dans les écoles d'Aubagne, évoquée par ailleurs et qui lui valut les palmes académiques en 2007. Après un passage à La Ciotat; Renée s' était bien intégrée à notre ville au point qu' on oubliait parfois ses origines, elle qui était native des Deux Sèvres.
Nous nous souvenons aussi de l'aide qu'elle apporta à Jean lorsqu'il devait séjourner à Paris, pris par son activité de député à laquelle s'ajoutait celle de maire de notre ville et des problèmes de santé. Nous n'oublierons jamais sa contribution dans les actions où sa connaissance du terrain était un plus pour convaincre les citoyens hésitants, leur donner l'envie de participer à la gestion de nos collectivités.
En dehors des qualités humaines que tout le monde lui reconnaît, Renée qui était une vraie militante de l'enseignement par sa connaissance de la pédagogie, utilisait avec succès l'arme de la conviction dans les campagnes électorales.
Hélas, une maladie cruelle assombrit sa fin de vie et lui imposa un retrait forcé.. Jean TARDITO et sa famille, puis sa famille toute seule, en lien avec le personnel du V80 d'Aubagne que nous remercions au passage, l'ont assistée au mieux dans cette épreuve.
Renée, nous n’oublierons pas ni ton sourire, ni tes qualités humaines, ni ta contribution à la lutte pour le progrès humain !
Tes camarades de la section d'Aubagne du Parti Communiste Français et les nombreux(ses) sympathisant.e.s de gauche et ami.e.s qui t'ont connue et appréciée.
(Les protocoles sanitaires actuels empêchent une célébration publique à la hauteur de ce que notre camarade méritait ce samedi 17 avril 2021 à la Fenestrelle. Nous invitons donc ceux qui l'ont connue et aimée à faire part de leur affection à Renée dans le cahier de condoléances mis à disposition actuellement par la famille et en premier lieu ses deux filles, gendres et petits enfants à la maison funéraire de la route de Gémenos.)
Nous venons d’apprendre avec peine le décès dimanche 21 février 2021 de notre amie et camarade Colette MOLINA, née le 27 décembre 1946 en Algérie.
Colette vivait à Aubagne depuis le début des années 1960. Elle était très attachée à notre ville et au quartier du Charrel.
Colette avait travaillé au début dans une entreprise familiale artisanale avec son époux, puis était devenue employée territoriale à Aubagne. On se souvient de son efficacité au poste de responsable du gymnase du Bras d'Or jusqu'à sa retraite.
Militante communiste depuis 1962, Colette avait participé aux victoires d'Edmond GARCIN à la députation puis à la Mairie d'Aubagne, puis à toutes les campagnes électorales de Jean TARDITO et de Daniel FONTAINE et à toutes les actions de la section d'Aubagne du PCF depuis le début.
Elle avait été les dernières années secrétaire de la cellule du Charrel où en plus de ses activités politiques elle organisa de nombreux lotos de soutien à sa cellule et à la Marseillaise, qui étaient autant de succès.
Syndicaliste CGT d'abord aux territoriaux d'Aubagne, puis chez les retraités, elle était toujours disponible pour la défense de ses camarades de travail et participait à toutes les manifestations.
Il faut ajouter son engagement à l'appel des Cent pour la Paix, au conseil des locataires du Charrel, au Cercle de l'Harmonie dont elle fut membre du C.A., et enfin à LSR Aubagne où elle était aussi membre du C.A..
Colette était également adhérente des « Ami(e)s de l'Humanité » et a aidé l'association Kallisté.
La section d'Aubagne du parti communiste français présente ses plus sincères condoléances à son frère, à ses enfants Dominique et Michel, à ses quatre petits-enfants et à ses deux arrières petits-enfants.
Elle nous laisse l’image d’une femme sincère et engagée, parlant franc, courageuse et fidèle en amitié, ouverte aux autres et à leur défense. Elle bénéficiait d'une image très favorable dans la jeunesse et dans le quartier du Charrel où elle connaissait tout le monde. C'était une militante d'exception. Même malade et fatiguée, comme dans la dernière période, elle était de tous les combats et toutes les actions de défense des droits humains.
Ses obsèques civiles auront lieu ce jeudi 25 février 2021 à 13h au cimetière de la Fenestrelle.
La section d'Aubagne du Parti communiste Français
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