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Entre 80 et 100 personnes, dont de nombreux élus ( dont le Maire d'Aubagne Daniel FONTAINE et Magali GIOVANNANGELI présidente de l'Agglomération ) ou d'anciens élus ( Geneviève DONADINI, François COQUILLAT et bien d'autres) ont participé à cette commémoration qui s'est déroulée ce dimanche 25 novembre à partir de 10 h 30. Après quelques mots d'introduction de Yvon BERGER gérant du Cercle de l'Harmonie et témoin de cet évènement, la parole fût donnée au député-maire honoraire d'Aubagne.
Ci-dessous l'allocution de Jean TARDITO:
"Merci Yvon BERGER de nous recevoir au Cercle de l’Harmonie aujourd’hui. Bravo Sandro DANI d’avoir eu cette idée de souvenir et de ferveur amicale.
Faisons-nous plaisir ! Souvenons-nous de l’enthousiasme partagé, du sentiment d’aboutissement de luttes et de batailles de convictions que nous avons ressentis ce 25 novembre 1962.
Nous étions persuadés qu’une ère nouvelle se profilait pour Aubagne et sa région. Retrouvons-nous, il y a 50 ans, quand de La Pomme à La Ciotat , en passant par La Penne, Aubagne, La Bédoule, en jetant un regard vers Gémenos, Cuges et Cassis, oui, retrouvons-nous quand nous votions pour le 2° tour des Législatives et élisions pour la première fois un député communiste à l’Est de Marseille.
Edmond GARCIN était arrivé en tête au 1° tour face au sortant F. LEENHARDT. Ce n’était pas rien ! Celui-ci avait refusé la proposition du Parti de se désister en sa faveur.
Edmond a été élu avec plus de suffrages encore qu’au premier tour !
Tension, émotions, embrassades en enregistrant les résultats car nous n’avions ni portables, ni informatique et peu de télévision. Le Cercle était en ébullition, c’était une expression populaire de reconnaissance envers Edmond GARCIN.
Tout ressurgissait dans la joie des accolades : le Front populaire, la Résistance et la Libération, le retour des prisonniers et des déportés, la vie militante, sa vie d’enseignant laïque et son action d’élu municipal et de conseiller général depuis la fin de la guerre de 1939-1945 ! Tout !
Edmond, c’est un engagement total, sincère, désintéressé, attentif à tous et à tout.
Il impose le respect y compris à ses adversaires politiques. C’est un homme de conviction, de liberté et d’émancipation humaine.
Tout cela émergeait il y a 50 ans alors que venait de se terminer la Guerre d’Algérie avec le retour de nos jeunes soldats et l’accueil des rapatriés qui parfois étaient dans le dénuement le plus complet. Emergeait aussi pour les Aubagnais le sentiment de frustration née en 1959 au second tour des Municipales quand Edmond et sa liste avaient été éliminés par la coalition issue d’un mariage politicien entre la Droite et les Socialistes de la S.F.I.O.
Notre population jugeait et rétablissait la justice en ce soir triomphant du 25 novembre 1962.
A partir de ce jour, la charge d’activité d’Edmond, entouré de l’affection de Pierrette et des siens, s’élargit. Allers-retours à l’Assemblée Nationale en trains de nuit, souvent avec René RIEUBON et Léon DAVID. Départ lundi soir, retour vendredi matin ! Travail législatif, action cantonale, puis, en plus à partir de 1965, la fonction merveilleuse de Maire d’Aubagne.
Mesurez la capacité de travail, de présence, d’écoute, de dévouement, d’imagination et de création dont Edmond GARCIN faisait preuve ! Jean CAPUTO qui le conduisait peut encore en témoigner.
Toujours aux côtés du monde du Travail, défenseur des droits acquis, soucieux de l’amélioration des conditions d’existence de toute la population des jeunes aux plus anciens, Edmond savait être là !
Et, à cette époque, il y en avait de l’industrie dans la vallée de l’Huveaune à La Ciotat via Aubagne. Et des noms chargés d’histoire entre autres : Prior, Coder, La Barasse, Procéram, les Chantiers Navals ! Il y en avait de l’agriculture et de l’élevage notamment porcin. Il y en avait de la pêche à Cassis et La Ciotat.
Si nous mesurions les besoins de santé, de services, de logements, nous savions qu’il fallait défendre, promouvoir, créer le patrimoine culturel et environnemental.
Allez à la Bibliothèque Marcel Pagnol et relisez le livre d’Edmond qui relate cette période que nous avons partagé avec lui. Ceux de la première équipe vous en parleront. N’est-ce pas François COQUILLAT, Jean MONCLAR, Jean DEUMIE, Jean PAILHAS. Ce mouvement s’est poursuivi avec toutes les équipes dont il s’est entouré.
Et pas qu’à Aubagne. Yvette EYMARD, sa suppléante et Marcel BENASSI à Marseille. Armand SUZZI, Elie URAS, Geneviève DONADINI, BOIREAUD, GRIMAUD, Alphonse GRIMAUD, Alphonse BONIFAY, Fortuné JAYNE, Marius AIMONETTO, Pierre CHIARADIA,, FROSINI, Georges ROMAND, Louis PERRIMOND, tous portants du même engagement depuis le Front Populaire et le programme du Conseil National de la Résistance.
Tous ont la même soif de liberté et de démocratie. Tous sont attachés viscéralement comme Edmond à la Paix et au devoir de mémoire.
Ils ont forgé cette histoire politique qui nous rassemble aujourd’hui malgré les obstacles, souvent face à un anticommunisme virulent et parfois insultant. Et, même s’il était parfois dur, Edmond savait toujours chercher l’explication, le partage, le respect des autres et le rassemblement. Je l’ai personnellement vécu comme instituteur dans son école, comme directeur intérimaire il y a 50 ans, comme élu municipal, conseiller général, puis Maire et Député quand il m'a passé la main.
Edmond avait profondément confiance dans l’homme. Cette confiance sous-tendant ses conseils, ses jugements, son action.
Nous n’étions pas élus pour nous mais pour être au service de tous aimait-il répéter.
Je suis persuadé qu’aujourd’hui il n’aurait pas renié la base humaniste du Front de Gauche dans lequel le Parti Communiste est pleinement engagé.
Et qu’il ferait sien le titre magnifique « L’Humain d’abord »
Merci à tous de partager ce moment."
A cette allocution succèda un apéritif convivial.
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Communiqué de la cellule de La Penne-sur-Huveaune:
Germaine Eicheberger, notre camarade de la cellule "Armand Suzzi" du Parti Communiste Français, est décédée le 18 novembre 2012.
Nous perdons une grande militante de notre Parti qui, toute sa vie, a donné énergie et temps pour aider les familles en difficulté. Elle fut aussi conseillère municipale dans notre ville durant deux mandats au sein de la commission des affaires sociales. Elle était membre du Secours populaire et de la Mutuelle Familiale de La Penne.
Catholique, croyante, elle aimait s'affirmer en tant que communiste.
Germaine, c'était une femme disponible, énergique, au grand coeur, une grande humaniste.
Elle est partie, nous ne l'oublierons pas. Nous présentons nos plus sincères condoléances à Louis et à toute sa famille.
Ses camarades de la cellule "Armand SUZZI".
Nota: La cérémonie funéraire aura lieu le mardi 20 novembre 2012 à partir de 10 h 15 en l'église de La Penne sur Huveaune.
Les communistes de la section du pays d'Aubagne présentent leurs condoléances à Louis, son époux, à sa famille et aux camarades de la cellule Armand SUZZI.
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Invitation
Tous les jours nous apprenons que des usines ou des établissements industriels ou commerciaux ferment, que des ouvriers ou salariés sont jetés à la rue pour que parallèlement certains puissent maintenir le rendement à deux chiffres de leurs actions.
.Le capitalisme mondialisé ne sait pas assurer une vie normale à la population.
Dans sa course pour l’accumulation du capital et le relèvement du taux de profit, le capitalisme mondialisé génère des contradictions qui accentuent sa propre crise, en réduisant notamment les débouchés de la production par les baisses significatives de pouvoir d’achat. Alors que les nouvelles technologies et la révolution informationnelle appellent au partage des connaissances, des pouvoirs, à la coopération des producteurs, à une démocratie à l’entreprise pour une plus grande efficacité, les directions au service des actionnaires parcellisent le travail et renforcent leur pouvoir jusqu’à le transformer en autoritarisme sans borne.
Le capitalisme qui a su en d’autres temps impulser une forme de développement économique et social n’engendre aujourd’hui que gâchis économique et régression sociale.
Aussi, la question de l’appropriation sociale des moyens de production est de plus en plus posée, voire celle du communisme pour certains.
Dans cette optique, les SCOP (sociétés coopératives ouvrières de production, devenues Sociétés Coopératives et Participatives et dont plus de 3000 fonctionnent actuellement en France), deviennent une solution d’actualité. Les salariés adoptent cette structure économique définie comme « un principe de démocratie d’entreprise. » (texte d’orientation du 35° congrès des SCOP)
De plus, Ils sont de plus en plus nombreux à réclamer des nationalisations et leur présence dans les conseils d’administration de leur entreprise.
Le ministre Benoit HAMON promet 500 millions d’euros d’investissement, dont une part devrait bénéficier aux SCOP au titre de l’économie sociale et solidaire, alors que les SCOP réclament la création d’un fonds d’investissement spécialisé dans la reprise sous forme de SCOP d’entreprises.
Nous vous proposons de discuter et d'approfondir le sujet
le jeudi 22 novembre 2012 à 18h30
salle du haut du Cercle de l’Harmonie (cours Beaumond à Aubagne) lors d’une assemblée citoyenne ouverte.
Le débat sera présenté par le collectif Front de Gauche et animé par Gérard CAZORLA, délégué syndical de Fralib et un représentant d’une SCOP, Thierry LAUTHELIER.
Le collectif Front de Gauche
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Dans le cadre de notre Congrès, il est nécessaire de nous retrouver afin de discuter des textes d’orientation pour améliorer vraiment la situation actuelle. Ecarter le candidat du MEDEF et des riches n’est pas suffisant, il faut aussi changer la politique économique et sociale. L’application du traité Sarkozy-Merkel par les socialistes, leur promotion d’une politique d’austérité nous mènent à l’échec. C’est créer un boulevard à l’UMP droitisée et au FN ; les grands actionnaires du CAC 40 qui étaient tous alignés derrière le président sorti font pression sur le président Hollande pour obtenir ce qu’ils n’ont pas pu avoir dans les urnes. Les communistes et le Front de Gauche ont un rôle décisif à jouer pour une véritable alternative dans le pays. Des invitations avec l'ordre du jour ont été envoyées à tous les adhérents communistes du pays d'Aubagne. Seuls pourront participer aux votes et être élus les camarades à jour de leurs cotisations.
Assemblée générale des communistes
du pays d’Aubagne
samedi 24 novembre 2012, à partir de 13 h 30
à la maison de quartier Château Blanc du Charrel,
13400 Aubagne
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Le renvoi de la proposition de loi Brottes a fait beaucoup de bruit alors que 9 millions de foyers sont en précarité énergétique.
L’objectif de la proposition de Brottes était de « préparer la transition vers un système énergétique sobre ». Un objectif partagé par l’ensemble de la gauche sénatoriale comme de nombreuses dispositions, notamment l’élargissement de l’accès aux tarifs sociaux de l’énergie à tous les bénéficiaires de minima sociaux. ( …./…..)
Mais les sénateurs communistes ont estimé qu’un autre point posait particulièrement de graves problèmes. Il s’agissait de mettre en place une progressivité des tarifs de l’énergie, basée sur un système de bonus-malus. A partir de trois critères (taille du foyer, zone géographique et type de chauffage), une « consommation cible »aurait été fixée au-delà de laquelle les tarifs devaient augmenter. Un principe que la commission des Affaires économiques du Sénat a donc jugé susceptible d’être frappé d’inconstitutionnalité car contraire aux principes « d’égalité, de péréquation tarifaire, d’exigence de clarté et d’intelligibilité de la loi ».
Les sénateurs communistes reprochaient au projet de pénaliser les ménages les plus fragiles qui ne peuvent réaliser les travaux d’isolation nécessaires faute de moyens ou parce qu’ils sont locataires.
« Qu’en est-il des personnes âgées qui ont besoin de plus de chaleur, des personnes handicapées qui ont besoin de matériel électrique, de ceux qui sont exposés plein sud, des logements collectifs ? » ( …./…..)
A un sénateur PS qui avait déclaré « Quand on est de gauche, on vote avec la gauche, pas avec l’UMP » le porte-parole du PCF, Olivier DARTIGOLLES, répliquait dans un communiqué : « Quand on est de gauche, on ne propose pas une loi élaborée sans aucune concertation avec les différents acteurs que sont les usagers et leurs associations, les élus, les organisations syndicales ».
Olivier DARTIGOLLES a souligné en conclusion que « ce sont bien les parlementaires socialistes qui ont voté avec l’UMP le traité budgétaire européen qui promet l’austérité aux peuples »
« Donc, quand on est de gauche, on refuse le traité Sarkozy-Merkel et on combat l’austérité et toutes les vieilles recettes patronales de compétitivité basées sur l’écrasement du coût du travail » a-t-il appuyé.
D’après des extraits de la Marseillaise ( C.D.) et l’Humanité (A.R.) des 1 et 2 novembre 2012.
Nota :
Les syndicats (notamment CGT et FO) ont approuvé le rejet de ce texte.
La presse liée à la finance, les animateurs des émissions du type « C dans l’air » se sont bien gardés de donner la parole aux sénateurs communistes et Front de Gauche pour qu’ils expliquent leurs votes. Ils se sont conformés à leur rôle habituel de « chiens de garde » du Capital. ( cf le film récent ainsi titré dont nous avons parlé dans un article antérieur)
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Date: 18 octobre 2012 Lieu : Cercle de l'Harmonie, Aubagne.
Intervenant : Olivier BOSCH, adjoint au maire d’Aubagne
A la tribune : Alain TARRINI (de la section Parti de Gauche 13 Est.), CALABUIG Bernard de l’ACU et de la FASE, Jean-Philippe IZQUIERDO, représentant la FASE, COSTA Gérard président de séance et Olga TOUITOU, section du PCF, Robert SAHAGUIAN sans parti.
Dans la salle : environ 50 personnes de diverses sensibilités, y compris des sans partis. On notait aussi la présence de Jean TARDITO député-maire honoraire, Sylvie PILLE d’ATTAC et un représentant de la CALME (comité antilibéral de Marseille Est).Un journaliste de la Marseillaise était dans la salle.
Excusé(e)s connus : Magali GIOVANNANGELI, présidente de l’agglo du PAE qui a adressé une lettre au comité de liaison du Front de Gauche, KAMEL Yannick du Parti de Gauche.
Déroulé de la réunion:
Situation et débat : Pour lancer le débat, le président de séance indique certains évènements survenus depuis la première réunion du Front de Gauche le 20 septembre :
Au niveau international : succès de Hugo CHAVEZ au Vénézuela. L’amélioration des conditions de vie du peuple pourra continuer. Défaite pour le FMI et l’empire nord-américain.
Au national, la grande manifestation du 30 septembre 2012 à Paris contre l’austérité et le TSCG a été un grand succès (80 000 personnes)
Mais en négatif : vote du TSCG de Sarkozy-Merkel au Parlement et refus du référendum par le PS au pouvoir. Annonces diverses de fermetures d’entreprises (raffinerie, sidérurgie, etc.). La situation de l’emploi continue à se dégrader comme sous le président précédent.
Aucun changement dans les médias où se relaient pour l’essentiel les dirigeants UMP, PS, et journalistes des principaux médias. Tout ce monde œuvre pour la poursuite de la bipolarisation droite et gauche libérale avec de larges interviews du MEDEF et du FN.
Les représentants du Front de Gauche ou syndicaux non réformistes ne sont que très rarement invités.
Au plan local, la situation des salariés de Fralib n’a pas évolué. Les salariés ont obtenu les installations acquises par Marseille Provence Méditerranée mais UNILEVER ne veut pas leur laisser la marque Eléphant et ne veut plus payer 12 délégués qu’il considère comme « grévistes ». Les tables rondes avec les représentants des salariés, de l’Etat et d’UNILEVER se succèdent sans résultat décisif. Des procédures judiciaires sont en cours.
Réactions de la tribune : Alain TARRINI se réjouit du résultat au Venezuela et note son peu d’impact dans les médias officiels en France. Le prétendu « dictateur » a gagné 14 élections sur 15 et le résultat de cette dernière n’était pas fait d’avance.
Réactions de la salle : Monique au sujet de Fralib : pourquoi ne pas nationaliser la marque Eléphant ? Réponse de Jean Pierre économiste : la propriété industrielle est protégée par la loi et il est compliqué de s’y opposer sans rapport de forces. Bernard : il serait souhaitable que le peuple prenne le pouvoir sur le terrain (autogestion du paiement des loyers, etc.). Reprenant certaines attentes de la salle, Bernard CALABUIG suggère un débat futur sur l’appropriation sociale des moyens de production (nationalisation, SCOP ou autre). Sylvie d’ATTAC réagit sur le projet de la commission européenne de privatisation de la Sécurité Sociale et indique que c’est une exigence de l’OMC.
Exposé d’Olivier BOSCH, adjoint au maire d’Aubagne, et débat sur la métropolisation et ses conséquences.
(Les lignes qui suivent ne peuvent que faiblement refléter la richesse de celui-ci et ce résumé n’a donc rien d’exhaustif. Le texte in extenso de son intervention lui a été réclamé mais celle-ci n'était pas entièrement rédigée).
L’intervenant a parlé de sa prise de conscience politique personnelle forgée dans la campagne victorieuse du non au référendum de 2005. Le peuple français avait alors refusé l’adoption du traité constitutionnel européen.
Il a rappelé l’évolution locale de la communauté de communes depuis 1992 avec la première loi d’intercommunalité. Des transferts de compétences des communes au profit des intercommunalités avaient eu lieu comme celle des transports, le nettoyage, etc. qui ont permis des économies globales.
D’abord dans le cadre de GHB (Garlaban Huveaune Ste Baume) de 1993 à 2003 puis dans le PAE (Pays d’Aubagne et de l’Etoile). Actuellement, cet ensemble regroupe 110 000 personnes entre BDR Est et Var.
De nombreux succès ont été obtenus dans cet environnement comme les transports gratuits pour n’en citer qu’un. Il a rappelé les menaces de la réforme territoriale de Sarkozy avec la suppression des départements et sa volonté de diminuer les élus de proximité. Son but : remplacer la démocratie locale par un système de gouvernance centralisé.
Or, ce projet de Métropole issu du conseil interministériel de septembre 2012 est à l’opposé de ce que souhaitent les Aubagnais (cf. le référendum local de 2008) et se trouve dans une sorte de continuité avec l’ « ère Sarkozy ». Les élus locaux de tous bords des 9 intercommunalités du département souhaitent au contraire une coopération mutuellement avantageuse entre elles.
Ils disent non à un système de gouvernance centralisée éloignée des préoccupations des citoyens qui anéantirait la démocratie locale. Voir le rendez-vous du jeudi 11 octobre à l’Espace Grimaud où ils se sont exprimés et ont montré les inconvénients du système (Incinérateur imposé, nettoyage mal fait, etc.)
Débat : Fabrice pense qu’il y a trop de structures locales. Il lui est répondu que la démocratie locale est à ce prix. Alexandre indique que les problèmes de la population ne peuvent se connaître que dans la proximité, les échanges dans les places publiques, marchés, etc. L’éloignement des centres de décision est mauvais.
Olga pense que la grande Métropole ne résoudra pas le problème de la pauvreté de Marseille, certains quartiers atteignant jusqu’à 40 % de chômeurs. Lien évident avec le TSCG.
Philippe exprime sa déception devant la non tenue du site Internet du Front de Gauche.
Décisions prises lors de cette assemblée :
1) Continuer la diffusion d’argumentaires contre le TSCG. Utiliser Internet et notamment diffuser les PPS concernant le traité comme celui-ci http://youtu.be/h39KHtMRDGg
2) Participer à toutes les initiatives contre la métropolisation autoritaire.
3) Remettre à jour le site Internet du Front de Gauche. Appel à compétences.
4) Annonces faites en réunion :
Film à voir : le jeudi 25 octobre 20 heures « La stratégie du choc» au MASC à La Penne-sur-Huveaune à l’initiative d’ATTAC.
Film recommandé : Chaos (film sur la situation en Grèce).
Assemblée de l’association des communistes unitaires (ACU) le 15 novembre.
Prochaine assemblée citoyenne du Front de Gauche : le jeudi 22 novembre 2012, à 18 h 30 au Cercle de l’Harmonie, cours Beaumond.
Thème proposé : l’appropriation sociale des moyens de production. (Comme intervenant, un représentant des travailleurs en lutte de Fralib sera invité.)
Nota : pour écrire au Front de Gauche, adresser votre courrier sous pli à "Front de Gauche, Cercle de l’ Harmonie, 12 cours Beaumond, 13400 Aubagne."
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Le conseil interministériel, qui s’est tenu à Marseille le 6 septembre 2012, a remis à l’ordre du jour une grande métropole à Marseille.
Jeudi 11 octobre dernier, de nombreux élus départementaux se sont exprimés Espace Grimaud sur cette question dans le cadre des rendez-vous d'Aubagne.
Nous vous proposons de discuter et d'approfondir le sujet le jeudi 18 octobre 2012 à 18h30 salle du Cercle de l’Harmonie (cours Beaumond à Aubagne) lors d’une assemblée citoyenne ouverte initiée par le Front de Gauche.
Le débat sera présenté par le collectif Front de Gauche et animé par Olivier BOSCH, adjoint au maire d’Aubagne.
Le collectif Front de Gauche- Détails
Nous ressentons tous que le président de la république sortant a un mauvais bilan, ce qui explique son échec électoral en mai dernier. Ses supporters, UMP ou associés, prétendent au contraire que dans un contexte de crise il aurait mieux réussi que les autres grâce à ses « réformes ».
Pour nous, partisans de l’Humain d’abord, cette allégation est erronée.
Et comme certains technocrates et politiciens de droite sont très friands d’indicateurs, surtout quand c’est eux qui les mettent au point, nous allons voir ensemble ce que nous revèle l'Indice de Développement Humain ou I.D.H.( Voir la note en fin de texte)
Cet indicateur mis au point par les Nations Unies, donc objectif et difficilement contestable, montre l'évolution de la France sous Sarkozy.
Jugez plutôt :
Avant 2009, La France occupait le 8° rang au classement mondial des nations avec 0.961 comme IDH.
En 2010, nous étions 14° nation mondiale avec 0.872 comme indice.
En 2011, la France "sarkozée" pendant 4 ans est au 20° rang mondial avec une note de 0.8 environ.
La Norvège est en tête de ce classement. Elle peut être considérée comme le pays le plus développé du monde. L'Erythrée est classée dernière, précédent de nombreux autres pays africains en galère.
Dans le même temps où nous reculions de 12 places, d’autres pays amélioraient leurs rangs. Nous vous invitons à regarder les chiffres de l'Indice de Développement Humain des pays dans l’encyclopédie WIKIPEDIA sur Internet. Si aucun indicateur ne peut être pris comme vérité absolue, on peut quand même en tirer des enseignements.
Le principal enseignement du classement I.D.H., c’est qu’en France, le bilan du président des riches est mauvais pour l’immense majorité des Français. L'indicateur montre que la période de Sarkozy au pouvoir est une régression pour l'immense majorité de nos citoyens. Nous le savions ( dette publique accrue par insuffisance de recettes, niveau de vie en baisse sauf pour les grands actionnaires, etc.).
Il faut maintenant tourner la page de cette épisode désastreux.
Obtenir un réferendum et refuser le traité budgetaire Sarkozy-Merkel concocté par le président sortant serait une étape vers un changement complet de politique. Le succès de la manifestation contre le TSCG et contre l'austérité du dimanche 30 septembre est la preuve de la volonté de changement de notre peuple.
Note:
( L'indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères majeurs : l'espérance de vie, le niveau d'éducation et le niveau de vie.)