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Présent(e)s : Jean TARDITO, président du comité de soutien, CALABUIG Bernard et vingt participants du PCF, de la FASE et des sans-parti.
Excusé(e)s : Patrick CANDELA, MINGAUD Pierre, TARRINI Alain.
Lieu : Cercle de l’Harmonie, 1° étage, 12 cours Beaumond, Aubagne
Discussion :
Des fermetures de classes sont annoncées à la prochaine rentrée scolaire.
Sur Aubagne : Camp Major, Mermoz 1 pour le primaire .
A La Penne (Brossolette) et à Gémenos (La Culasse), également en primaire
Sur le département, les suppressions de postes s’amplifient et le gouvernement ne se contente pas de supprimer les Razed mais aussi de nombreuses classes.
La candidature de Sarkozy est maintenant officielle. Les média se sont déchaînés pour en faire un évènement considérable. Les visites du candidat « capitaine » de l’UMP pour faire croire qu’il défend l’Industrie alors qu’il ne s’intéresse qu’aux dividendes n’empêchent pas son bilan désastreux dans tous les domaines.
Ainsi 30 agrégés de Mathématiques ont démissionné du jury de l’agrégation en signe de protestation contre la liquidation de l’EN et la suppression de la formation des enseignants. Un intervenant attire l’attention sur la situation catastrophique du logement. Il parle pour les locataires d’un reste à vivre de 20 % et moins. Il montre que le programme du Front de Gauche et celui de la CNL sont compatibles.
L’UMP veut médiatiser un évènement par jour pour étourdir l’opinion et contribuer à la bipolarisation avec le PS. La sortie de Hollande dans la presse britannique où il a cherché à rassurer les dirigeants de la finance (nombreuses privatisations quand Jospin était aux commandes, disparition des communistes, etc.) fait planer un doute sur son aptitude à rassembler la gauche si c’est lui qui est au second tour. N’a-t’il pas déclenché la machine à perdre ?
Par contre la prestation de Mélenchon à France Inter a été très bonne. Les journalistes des média officiels n’ont pas été à la fête. Les meetings de campagne de Mélenchon ont une participation importante avec des jeunes et des syndicalistes.Des intervenants souhaitent des manifestations devant FR 3 ou avec des panneaux en carton sur la place d’Aubagne. Voir si des manifestations sont possibles au moment de l’enregistrement des émissions de FR 3. Un intervenant voit un début de dynamique autour du candidat du Front de Gauche qui est sans doute au-delà des 10% et qui rappelle la période de la lutte contre le TCE. La bipolarisation recherchée par les média profite aussi bien au candidat PS qu’à celui de l’UMP. Le Front de Gauche est la réponse citoyenne à cette manœuvre, c’est le seul vote vraiment utile. Le FN contrairement à ce qu’il essaie de faire croire n’est pas l’ami des ouvriers et des syndicats. Il a voté contre les FRALIB à la Région et pour la suppression de l’autorisation administrative de licenciement dans le passé. Les distributions de matériel à la sortie des écoles se terminent sur Aubagne et l’accueil est très favorable.
Du matériel fait par le Parti de Gauche et par le PCF est disponible. Il faut l’utiliser de préférence dans la distribution au contact avec les citoyens. L’affichage de ce mercredi a été réalisé avec une seule équipe.
Un meeting aura lieu le 18 mars de notre candidat (prise symbolique de la Bastille) dont on pourrait organiser une retransmission collective au Cercle. Mélenchon est annoncé en meeting à Marseille le 11 avril.
Décisions :
- Finir les sorties des écoles d’Aubagne et commencer celles de Cuges et de Gémenos selon planning ( cf. le compte rendu du 9 février 2012).
- Affichage tous les mercredis après midi avec rendez-vous cours Beaumond à 14 heures pour une équipe.
D’autres dates sont aussi possibles avec une seconde équipe à constituer. - Diffusion au contact du texte d’appel du comité de soutien appelant au vote MELENCHON avec une première liste de 320 premiers signataires. Plus de 500 signatures ont déjà été collectées à ce jour !
- Distribution du journal de campagne au marché d’Aubagne le samedi 18 février par Initiatives Citoyennes (IC) avec d’autres initiatives Front de Gauche dans la zone de la Poste du Charrel et du Casino du Pin Vert.
- Porte à porte d’ Initiatives Citoyennes avec son journal de campagne au Charrel mardi 21 février 18 heures au Château Blanc.
- Tractage entreprise avec matériel du Front de Gauche : rendez-vous devant Gémalto le jeudi 23 février à 7 heures 30.
Prochaine réunion
Jeudi 23 février 2012 à 18 heures
au Cercle de l’Harmonie (1er étage) Cours Beaumond à Aubagne
Pour écrire au comité de soutien présidé par Jean TARDITO, adresser votre courrier sous pli au "Cercle de l’Harmonie, à l’attention de Jean TARDITO, 12 cours Beaumond, 13400 Aubagne."
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Pétition : « Solidarité avec la résistance grecque »
(cf. L’Humanité du 17 février, pages 12 et 24)
La troïka – Banque centrale européenne, Commission européenne et Fonds Monétaire International ( FMI ) – a décrété que l’unique voie de sortie de crise pour la Grèce était de se serrer la ceinture.
Un remède qui risque fort de tuer le malade. En 2009, la dette de la Grèce était de 120% ; elle est aujourd’hui, après une série de plans de rigueur, de 160% !
De plus, mardi 14 février le gouvernement d' Athènes a annoncé une chute de l'activité du pays de 7%, fin 2011, en rythme annuel. Le produit intérieur brut baissera de 4 à 5%, cette année, selon le FMI. La Grèce a déjà connu quatre années de récession..
Texte :
Le peuple grec est en situation de légitime défense. Les plans successifs échafaudés à Bruxelles sont à chaque fois en échec.En se soumettant toujours davantage aux diktats des marchés financiers on ne traite pas le malade. On le tue (..)
Il faut un véritable plan de solidarité. C’est aussi la seule voie de salut pour l’euro et les partenaires européens d’Athènes.
La Banque Centrale Européenne ( BCE) doit aider à relancer la croissance et l’emploi en Grèce, et partout ailleurs, en finançant – au taux auquel elle prête aux banques , c’est-à-dire à 1% voire moins –les Etats et leurs services publics, en leur permettant ainsi de sortir de leur dépendance des marchés financiers et de leurs taux d’intérêt usuraires…
A signer sur le site www.humanité.fr
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L'association des Ami-e-s de l'Humanité d'Aubagne vous invite cordialement, ainsi que vos proches, amis, voisins, etc., à la projection du film :
Nous, Princesses de Clèves
Un film de Régis Sauder
Suivi d’un débat sur le thème :
L’école, un enjeu de civilisation
Le vendredi 17 février 2012
au Cercle de l'Harmonie
12 Cours Beaumond à AUBAGNE
à partir de 18h
Cette soirée s'articulera principalement autour de la diffusion du film et d’un débat avec la participation de représentants du monde de l’Éducation (syndicalistes et parents d’élèves), et des différentes composantes du Front de gauche.
Pendant toute la soirée, vous pourrez consulter et acheter des ouvrages fournis par la librairie Diderot.
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Les "nouveaux chiens de garde"
Dans la Marseillaise du 4 février 2012, Léo Purguette, journaliste, interroge Gilles Balbastre sur son film, «cri d'indignation face aux médias dominants »
Réalisé avec Yannick Kergoat, « Les Nouveaux chiens de garde », est un film qui dénonce l'état inquiétant pour la démocratie du paysage médiatique. Il sera projeté au cinéma Masc à la Penne sur Huveaune jeudi 9 février à 20 heures à l’initiative d’ATTAC. Ci-dessous le dialogue:
La Marseillaise. Quelle est la genèse de votre film ?
Gilles Balbastre. Elle remonte à 1995, année d'un fort mouvement social contre le plan Juppé. Editorialistes et présentateurs vedettes dénonçaient alors à l'unisson « l'archaïsme » des salariés « arc-boutés sur leurs acquis face à une nécessaire réforme ». Dès lors, un collectif de critiques des médias Acrimed s'est développé avec Pierre Bourdieu, Serge Halimi, Pierre Carles, François Ruffin… Il a entrepris un travail de dissection et d'analyse du traitement médiatique du mouvement contre les réformes Raffarin, de la campagne sur le traité constitutionnel européen en 2005… L'écriture du film en elle-même débute en 2006 après une rencontre avec Jacques Kirsner, un producteur avec des convictions et des moyens. La crise financière de 2008 a chamboulé le scénario. Le montage a duré 9 mois mobilisant des archives, des contributions citoyennes et un gros travail graphique.
La Marseillaise. Pourquoi ce titre ? Qui sont les Nouveaux chiens de garde ?
Gilles Balbastre. Bien que le film ne soit pas à proprement parler, l'adaptation du livre de Serge Halimi, il a en a repris le titre, lui-même inspiré de l'ouvrage de Paul Nizan, Les Chiens de garde qui dénonçait les intellectuels bourgeois qui défendaient le pouvoir en place dans la violente crise des années 1930. Aujourd'hui, les éditorialistes et les présentateurs vedettes, l'encadrement d'une grande partie de la presse, ont pris le relais.
La Marseillaise. Qu'entendez-vous par-là ?
Gilles Balbastre. La collusion avec le pouvoir politique a perduré sous d'autres formes, elle se double aujourd'hui d'une collusion généralisée avec les milieux économiques. Quand on y regarde de plus près, nombre « d'experts » qui assènent en boucle leurs vérités sont liés à des grands groupes. Elie Cohen est par exemple toujours présenté à la télévision comme un « expert » en économie. On comprend mieux ses positions lorsque l'on sait qu'en 2010, en tant que membre des conseils d'administration de Pages Jaunes, Stéria, EDF énergies nouvelles, il a gagné 110.000 euros en jetons de présence.
Par ailleurs, l'influence de l'actionnaire dans les journaux est de moins en moins voilée. Par exemple, dans le numéro du Monde qui critique sévèrement « Les Nouveaux chiens de garde », il y a 3 pages consacrées à Free Mobile de… Xavier Niel ! Même chose pour les Rafales de Dassault dans le Figaro ou les Autolibs de Bolloré dans Direct matin.
La Marseillaise. Comment expliquez-vous cette soumission progressive des médias aux puissances économiques et financières ?
Gilles Balbastre. A la Libération, les résistants ont trouvé une presse en ruines, mouillée dans la collaboration. Ils ont donné une forte impulsion pour la sortir du champ marchand. Cette ambition a, petit à petit, été rognée par la mise en concurrence, la publicité et la recherche de profits. Ce n'est pas une analyse déconnectée du réel. En 2008, quand il y a eu dans des conflits sociaux plusieurs séquestrations de patrons par des salariés, les médias leur ont tapés dessus à l'unisson en dehors de journaux comme LHumanité, Le Monde Diplomatique, Le Canard enchaîné et La Marseillaise.
La Marseillaise. Qui voulez-vous toucher avec ce film ?
Gilles Balbastre. C'est un film qui se veut populaire et pédagogique. Dans la quinzaine de projections-débats à laquelle j'ai participé, j'ai rencontré un public très divers. Les salles sont pleines. Beaucoup de syndicalistes de la CGT, de la FSU, de Solidaires, beaucoup de militants du Parti Communiste, du Parti de Gauche étaient présents avec une envie forte de débattre. Des journalistes sans grade aussi, qui n'en peuvent plus de subir le formatage de l'information commandé par leur encadrement.
La Marseillaise. Que répondez-vous à ceux qui vous accusent de verser dans la caricature ?
Gilles Balbastre. Ce film est un cri d'alarme, d'indignation, face au système médiatique dominant. Notre critique est une critique de classe assumée. Pour moi, la caricature réside plutôt dans l'interview d'un Président de la République par quatre journalistes d'accord, diffusé simultanément sur la quasi-totalité des chaînes. C'est un dispositif digne d'une république bananière.
La Marseillaise. Face à ce constat, peut-on en rester à l'indignation ?
Gilles Balbastre. Non mais il est nécessaire de passer par le constat pour conscientiser. Après une projection à Toulouse, une magistrate m'a dit « ces bouffons-là, il est bientôt temps de les faire tomber de leur chaise, ils nous ont volé l'espace public ».
Je crois que cette reconquête sera nécessairement politique. J'appelle les progressistes à se saisir de la question. Dans les programmes du PS ou d'EELV, il n'y a pas un mot qui y soit consacré. Dans celui du Front de Gauche, il y a 12 lignes sur 90 pages, c'est un bon début. Il faut une loi contre les concentrations et pour sortir les groupes industriels et financiers des médias. Il faut constituer un pôle public indépendant des médias audiovisuels, avec une renationalisation de TF1 qui l'empêche de vendre plus longtemps, du temps de cerveau disponible. Et garantir le pluralisme de la presse en y mettant les moyens car l'information est un bien de service public.
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Compte rendu de la réunion du jeudi 26 janvier 2012
Présent(e)s : Jean TARDITO, président du comité de soutien, et une trentaine de participants du PCF (dont le secrétaire de section Patrick CANDELA), du Parti de Gauche et de la FASE ainsi que des sans-parti.
Excusé(e)s : CALABUIG Bernard, TARRINI Alain
Lieu : Cercle de l’Harmonie, 1° étage, 12 cours Beaumond, Aubagne
Préambule :
Après la conférence de presse du comité de soutien à Jean-Luc MELENCHON du mardi 24 janvier 2012, relatée dans La Marseillaise et La Provence, c’était la première réunion qui se tenait pour concrétiser l’action sur le terrain des participants dudit comité.
Discussion :
Pour les participants, une campagne est nette dans les principaux média pour promouvoir la bipolarisation UMP PS avec un temps fort pour François HOLLANDE.
Les média officiels font aussi une promotion honteuse du FN en centrant les projecteurs sur lui. Or, l’exemple régional de FRALIB le montre, seul le FN a voté contre l’action des salariés en lutte pour leur emploi au Conseil Régional.
Les premières distributions de matériel à la sortie des écoles continuent sur Aubagne selon les calendriers de distribution diffusés sur Internet. Cf annexe. L’accueil est très favorable.
Au Charrel, outre la distribution à la sortie de l’école primaire mardi, il y a eu une rencontre entre une vingtaine de jeunes du quartier et une demi-douzaine de militants. Pierre MINGAUD, candidat aux législatives pour le Front de Gauche était présent.
Le matériel est fourni par le Parti de Gauche (affiches) et surtout par le PCF. Pour l’instant, la quantité est très réduite et il faut l’utiliser de préférence dans la distribution au contact avec les citoyens.
Un nouvel affichage a été fait mercredi après-midi sur Aubagne avec 7 participants essentiellement des militants communistes.
Le comité de soutien n’est pas un comité électoral de campagne avec des fonds, un local et un mandataire financier. Il est ouvert à tous et ne se veut pas limité géographiquement.
Décisions :
- Continuation du tractage à la sortie des écoles selon planning.
- Affichage tous les mercredis après midi avec rendez-vous au cours Beaumond à 14 heures.
- Diffusion massive d’un texte d’appel du comité de soutien avec les sigles de toutes les organisations appelant au vote MELENCHON avec la liste des 300 premiers signataires à partir de mardi prochain.
Un coupon réponse est inclus dans ce document pour appeler à rejoindre le comité de soutien. - Est envisagée une distribution de tracts vers les entreprises début février avec matériel spécifique.
- Sont programmées des distributions de tracts au marché d’Aubagne avec un début les 28 et 29 janvier et un temps fort le week-end suivant, du matériel étant arrivé entre temps.
Prochaine réunion
Jeudi 2 février 2012 à 18 heures
au Cercle de l’Harmonie (1er étage) Cours Beaumond à Aubagne
Pour le comité de soutien Jean TARDITO
Pour nous écrire : adresser votre courrier sous pli à Jean TARDITO, Cercle de l’Harmonie, 12 cours Beaumond, 13400 Aubagne
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Fac-similé de l'article de La Marseillaise du mercredi 25 janvier 2012, page Aubagne- La Ciotat :
Aubagne. Le comité de soutien à J.L. Mélenchon veut occuper l’espace public pour faire entendre ses idées.
« L’humain d’abord, c’est possible »
Le comité de soutien à Jean Luc MELENCHON pour les élections présidentielles a convoqué une conférence de presse, hier, afin de médiatiser les enjeux relatifs au vote en faveur du Front de Gauche.
Car pour la dizaine d’élus et de citoyens réunis au Cercle de l’Harmonie, les médias, en tout cas nationaux, couvrent cette campagne « de façon a faire croire qu’il n’existe que deux ou trois candidats ». Et quand ils abordent les questions de fond, « ils enferment les débats dans cette idée que rien d’autre n’est possible que le capitalisme et l’austérité ».
Or, montrer qu’une autre voie existe, celle de « L’humain d’abord », et qu’elle est parfaitement rationnelle, voilà toute la mission que s’est fixée le groupe de militants.
Ainsi, Jean Tardito veut montrer aux gens qui « ont de la sympathie pour le Front de Gauche mais qui ne sont pas prêts à aller jusqu’aux urnes, qu’à force de faire les moutons, ils finiront tondus par un ennemi qui crée tous les blocages de la société, qui formate les consciences et qui condamne au fatalisme, à l’acceptation et au repli sur soi : le pouvoir financier ». Mais pour l’ex-maire d’Aubagne, « l’ennemi est aussi celui qui trahit les aspirations populaires comme lorsque le PS et l’UMP ont fait passer en force le Traité de Lisbonne contre la voix des urnes »
Défense des entreprises
Côté programme, Bernard Calabuig rappellera que « depuis 30 ans la politique est guidée par les contraintes économiques : on réfléchit à la sphère économique et puis, éventuellement après, on pense au social. Ainsi, pour prendre le seul exemple de l’école, on ne forme plus des citoyens pour leur épanouissement personnel mais de la main d’œuvre pour les besoins des entreprises » déplore le représentant des Communistes Unitaires. « Or, nous, poursuivra-t-il, nous voulons inverser la grille de lecture en plaçant le social avant tout ».
Pour autant, conscients que les chefs d’entreprises ne sont pas tous à condamner, les promoteurs de J.L. Mélenchon veulent aussi convaincre le monde entrepreneurial : pour Alain Tarrini, « chez les patrons, le libéralisme rime avec liberté alors qu’en réalité, il oblige à la contrainte des délocalisations, de la concurrence, de la pression des marchés financiers, etc. » Et de conclure, « en luttant contre la finance toute puissante, c’est nous qui défendons les entreprises ».
Un point de vue partagé par Jean Pierre Maréchal qui rappellera qu’ « en proposant un salaire minimum à 1700 euros, on ne fait pas que secourir le pouvoir d’achat des ménages, on permet également la relance de l’économie par une hausse de la consommation qui représente les 2/3 de la croissance.»
Reconstruction sociale
Et si le comité entend séduire, déçus de la gauche, indécis et chefs d’entreprises, ils espèrent également « chasser » sur les terres des écologistes. Car pour eux, « l’urgence écologique » fait pleinement partie de l’équation libérale qu’ils entendent retourner : « le capitalisme est aujourd’hui le premier pourvoyeur de désastres environnementaux et de dominations sans états d’âmes de la nature », indiquera ainsi Christian Pressutto, « en s’attaquant à ce processus de dé-civilisation, nous replaçons l’écologie au cœur de nos priorités. »
Mais la manière de convaincre, peut-être la plus efficace, reste sûrement la façon dont le Front de Gauche a décidé de mener campagne. Loin de la hiérarchisation politicienne et des messages à sens unique, les militants insistent en effet sur l’ouverture et le contact avec « la base » : « Nous ne voulons pas gagner ces élections pour avoir le pouvoir », en terminera Jean Tardito, « ce que nous voulons, c’est saisir cette élection pour reconstruire une société ».
Dès lors, le comité organise tous les jeudis soirs à 18 heures, une réunion publique au Cercle de l’Harmonie ainsi que des « initiatives citoyennes » ouvertes à tous, sympathisants du Front de Gauche ou non, pour discuter de cette reconstruction par et pour le citoyen.
Frédéric DUTILLEUL
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Les dates des lotos du PCF qui auront lieu au Cercle de l'Harmonie
12 cours Beaumond à Aubagne sont les suivantes:
Dimanche 12 février 2012 à 15 heures
Dimanche 26 février 2012 à 15 heures.
Le carton est à 4.5 euros.
Venez nombreux et en famille !
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Jeudi 29 décembre vers 11 heures, Pierre DHARREVILLE, secrétaire fédéral du PCF, Patrick CANDELA secrétaire de la section d'Aubagne du PCF et une délégation communiste comprenant Pierre MINGAUD, maire de La Penne sur Huveaune et candidat du Front de Gauche sur la 9° circonscription des BdR, sont allés remettre aux travailleurs en lutte de Fralib une collecte de solidarité faite par les communistes des BdR.
2900 euros ont été remis (qui s'ajoutent pour le mois de décembre aux 470 euros remis récemment aux travailleurs de Fralib par les communistes du Charrel suite à leur loto du 27 novembre 2011 ainsi que les diverses ventes de DVD au profit des Fralib réalisées par notre section).
La délégation était complétée par Patrick PIN, maire de Belcodène, Fréderic RAYS et Lucien MARTINEZ de la Fédération du PCF des BdR, ainsi que des communistes d'Aubagne très engagés dans le combat des Fralib. Olivier LEBERQUIER et Gérard CAZORLA ont parlé à la délégation de leurs attentes et du projet alternatif qu'ils ont mis au point. Des discussions sont en cours avec les diverses collectivités territoriales de la CUM et de l'Agglo en vue de la reprise de l'activité à Gémenos. Interrogés sur leurs revenus actuels, les délégués ont déclaré que les salariés avaient été tous payés (sauf un, pour des raisons juridiques).
Quant à Unilever et ses représentants, absents en ce moment, ils se sont contentés pour l'instant de mettre les salariés de Fralib en congé entre les fêtes de Noël et du jour de l'an. Ce délai aurait pu les inciter à appliquer les décisions de justice et faire redémarrer l'entreprise, leur plan de licenciement ayant été retoqué par les tribunaux. Il semble que la direction de Fralib veuille en ce début d'année continuer la même politique d'attente et de tergiversations puisque les conditions de reprise du travail n'ont toujours pas été réalisées par elle. La reprise de l'activité de l'usine se fera avec ou sans Unilever. La solidarité autour des Fralib pourra les contraindre au réalisme.